Les taux atteignent à nouveau des niveaux bas historiques, les durées s’allongent. Et les conditions d’octroi de prêt se sont assouplies pour soutenir la demande des ménages. Tous les indicateurs sont au vert pour se lancer maintenant.
Le fléchissement du marché des logements neufs et anciens se prolongera très certainement encore en 2020. La spirale haussière des prix devrait prendre fin dans les grandes agglomérations, pour revenir sur des trajectoires plus sages.
Les Français ne peuvent pas se passer d’un ascenseur. Pour 79% des Français interrogés, l’ascenseur est nécessaire dans un immeuble d’habitation avant le 4ème étage. Un récent projet de décret prévoit justement qu’à partir du 1er octobre prochain, les ascenseurs soient obligatoires dans les immeubles neufs d’au moins trois étages.
Depuis 2011, les montants récoltés via la taxe foncière ont progressé de 3,1% par an. Contrairement à la taxe d’habitation, elle n’a pas vocation à disparaître et peut représenter en moyenne 2,3 mensualités supplémentaires par an. Une charge qu’il vaut mieux anticiper lorsque l’on souhaite acheter sa résidence principale.
Toujours à un niveau historiquement bas, les taux d’intérêts immobiliers se sont négociés en février à 1,44% en moyenne, selon les derniers chiffres de l’observatoire Crédit Logement/CSA. Les banques maintiennent leur faible niveau d’exigence concernant l’apport personnel des emprunteurs et les durées d’emprunt s’allongent.
Selon un sondage Ifop pour Nestenn, un réseau d’agences immobilières, 60% des Français pensent qu’il est intéressant d’acheter un bien immobilier en 2019. Ils ne sont plus que 30% à réellement envisager un projet d’achat ou de vente cette année.
Selon les dernières données annuelles des notaires et l’Insee, près d’un million de transactions immobilières ont été enregistrées en 2018. Stimulés par le marché de l’Île-de-France, les prix ont poursuivi leur hausse (+3,2% sur un an).
Le recentrage du prêt à taux zéro (PTZ), entraînant sa suppression dans le neuf en zones B2 et C d’ici la fin de l’année, a déjà fortement impacté à la baisse le nombre de bénéficiaires. Les professionnels de la construction s’inquiètent aussi.
Depuis 2018, les banques peuvent imposer aux emprunteurs de domicilier leurs revenus chez elles durant 10 ans lors de l’octroi d’un prêt immobilier. Un rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) tire un premier bilan après une année de mise en œuvre et recommande de réduire la durée de domiciliation à 5 ans.
Vivre dans une maison, c’est le rêve d’une vie pour 78% des Français. Bon nombre d’entre eux y parviennent puisque le pays compte 19,7 millions de maisons, selon le site d’estimation immobilière MeilleursAgents, qui s’est attaché à en dresser le portrait-robot.
D’après les données du ministère de la Cohésion des territoires, les ventes de logements neufs ont encore baissé en fin d’année 2018. La tendance devrait se poursuivre en 2019.
Les 8 et 9 mars prochains, la Compagnie Européenne de Crédit participera aux Notaires Digital Days – le premier hackathon des notaires en France, qui se tiendra au Radisson Blu de Nantes. L’objectif est clair : réinventer la profession notariale.