Malgré la crise sanitaire, les vendeurs gardent confiance en l’immobilier

Augmentation de la location meublée

L’étude de SeLoger montre que les Français engagés dans la vente de leur bien immobilier semblent être confiants quant à l’aboutissement de leur projet. En effet, une grande majorité, sept vendeurs sur dix, se dit rassurée sur la suite des événements.

Toujours plus d’acquéreurs que de vendeurs

Non, la baisse du stock des biens immobiliers disponibles à la vente n’est pas due à une déprime des vendeurs liée à la Covid-19. SeLoger s’est penché sur le sujet et le résultat de son étude sur le moral de l’immobilier démontre que la moitié des vendeurs voient plutôt la crise sanitaire comme une opportunité à saisir ! Si la confiance est en léger recul de cinq points, en raison de l’impact plus global de la Covid-19 sur le marché de l’immobilier et l’économie française dans son ensemble, elle demeure robuste en raison de la spécificité de la pierre dans ce contexte de récession. Il faut dire que la demande reste forte et que les candidats au déménagement se bousculent depuis le premier confinement. Dès lors, les vendeurs restent en position de force et n’ont pas à brader leurs biens pour s’y retrouver !

Les vendeurs sont aussi des acquéreurs dans trois cas sur quatre

La moitié pense que c’est le bon moment pour vendre, et un tiers seulement des vendeurs s’attend à voir le nombre de biens sur le marché augmenter au cours des six prochains mois. L’analyse des six précédents donne plutôt raison à la majorité, car le rapport de force entre offre et demande continue de pencher vers les vendeurs. Mais ces derniers sont aussi des acquéreurs dans trois cas sur quatre ! On parle donc de secundo-accédants, des profils aussi bien intéressés par leurs chances de vendre au meilleur prix que d’acheter dans les meilleures conditions… Plus de la moitié des vendeurs pensent à ce titre que le pouvoir d’achat immobilier va se maintenir, mais 38% estiment que les prix vont continuer de monter.

Le crédit immobilier demeure attractif

S’ils ne disposeront pas d’une grande marge de négociation en raison du déséquilibre entre l’offre et la demande, ces secundo-accédants pourront profiter des taux bas du crédit immobilier. Là encore, l’impact de la crise sanitaire n’a pas été dévastateur – loin de là – pour les emprunteurs, avec un taux moyen à 1,22% d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA. En toute logique, ils conservent une foi puissante dans la pierre : les deux tiers des vendeurs la considèrent encore plus sûre depuis que la pandémie de Covid-19 s’est abattue sur la France.

Ils nous ont déjà fait confiance