Marché immobilier : rien n’arrête l’envolée des prix !

Malgré la baisse de l’activité qui se confirme pour le marché de l’immobilier en réaction aux conséquences financières de la crise sanitaire, le prix de la pierre continue de progresser dans l’ancien comme le souligne le dernier baromètre LPI-SeLoger. Et pas qu’un peu : +5,4% sur un an !

Près de 3 700€/m² en moyenne en France

C’est ce qui s’appelle déjouer les pronostics : le prix de l’immobilier ancien n’est pas décidé à reculer malgré la crise économique qui se profile. Covid-19, confinement, chute du PIB, fragilisation de la solvabilité des emprunteurs, resserrement des conditions d’octroi du crédit immobilier, recul des transactions (-8,5% cet été), hausse du chômage… Et pourtant : la courbe de l’évolution des prix publiée chaque mois par le baromètre LPI-SeLoger n’en finit pas de tendre vers le haut, avec une nouvelle hausse de 5,4% en septembre. Au niveau national, cet indicateur approche 3 700€/m² (3331€/m² pour une maison, 4042€/m² pour un appartement).

Embellie en périphérie des grandes agglomérations

Dans le détail, le baromètre LPI-SeLoger pointe un renforcement de la demande en périphérie des grandes agglomérations, ce qui prolonge les analyses post-confinement pointant un désir de surfaces supérieures et d’extérieur. Ce mouvement profite aux vendeurs qui proposent une maison avec jardin : leur prix a grimpé de 15% en métropole rennaise, de 10% autour de Nice ou encore de 9% en région bordelaise. Néanmoins, certains secteurs comme Nantes, Nancy ou Lyon continuent d’être tractés par leur centre-ville. Et contrairement à ce qu’on aurait pu penser dans le contexte Covid, les marges de négociation ne progressent pas ; c’est toujours l’offre qui dicte ses conditions à une demande pourtant en diminution.

Des taux toujours attractifs

Si les prix montent, les taux du crédit immobilier demeurent attractifs pour les emprunteurs, ce qui compense en partie le coût d’une acquisition. À la fin de l’été, le taux immobilier moyen calculé par l’Observatoire Crédit Logement/CSA stagnait à 1,24%. Sur 20 ans, les meilleurs dossiers continuent même d’emprunter sous les 1%, pour les autres, ils obtiennent au taux autour de 1,50%. L’accompagnement d’un courtier en crédit immobilier permet de tendre vers les conditions les plus favorables en faisant jouant la concurrence.

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