Ces villes où le marché immobilier résiste à la crise sanitaire

Palmarès des meilleures villes de France en 2022

Un investisseur immobilier doit songer au rendement locatif pour espérer la meilleure rentabilité, mais aussi à l’attractivité de l’emplacement afin de réduire le risque de vacance et à la valorisation du bien en vue d’une plus-value à la revente. Dans cette optique, le palmarès MeilleursAgents des villes qui résistent le mieux à la crise sanitaire est à scruter de près !

Confirmation : les villes moyennes sortent du lot

Paris est absent tout comme l’ensemble de l’Île-de-France. Les grandes métropoles non plus ne font pas partie du classement (Lyon, Marseille, Nice) ni les « licornes » de l’Ouest (Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse). Le classement établi par MeilleursAgents fait la part belle aux villes moyennes, ces préfectures qui ne sont pas des capitales régionales mais ont bénéficié du confinement pour redorer leur blason auprès des familles et des actifs. Angers incarne cette « nouvelle vague » qui couronne des agglomérations à taille humaine, qui ne souffrent pas des maux des métropoles au trafic engorgé et aux prix de l’immobilier devenus inaccessibles.

Angers rivalise avec Nantes

La préfecture du Maine-et-Loire recense un peu plus de 150 000 habitants, ce qui la place à la 18e place des communes françaises. C’est moitié moins qu’à Nantes, son encombrante voisine à une heure de là. Mais Angers est aussi desservie par le TGV, bénéficie d’un taux de chômage raisonnable de 8,1% au 2e trimestre 2020 et affiche un prix moyen du mètre carré inférieur à 2 500€ dans l’ancien, soit 1 000€ de moins qu’à Nantes. Alors que la courbe se tasse dans les grandes métropoles, la hausse des prix demeure forte dans la cité angevine (+8% lors des douze derniers mois) et la tension immobilière y reste importante (12%), davantage qu’à Nantes (9%).

Un investissement locatif cohérent

Dijon, 3e du palmarès, est la seule préfecture de région à figurer dans le top 10 de MeilleursAgents avec des données très proches d’Angers. Idem pour Reims (9e) et Rouen (10e), avec des tarifs similaires (entre 2 250 et 2 400€/m²) et la particularité « d’encadrer » la région parisienne à l’est et à l’ouest. Rouen affiche par ailleurs la plus forte tension immobilière (17%). Investir dans un grand appartement ancien de 4 pièces de 80 m² dans l’une des villes reviendrait à 210 000€ frais de notaire inclus. Un crédit immobilier de 180 000€ pour financer ce projet reviendrait à des mensualités de 850€ hors assurance environ sur 20 ans avec un taux de 1,25%. Pour ce type de bien, le loyer approche 900€ à Nantes et couvrirait donc les échéances du prêt immobilier.

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