Ce mois d’octobre, le rose prend une signification particulière pour Ace Crédit qui s’engage activement dans la lutte contre le cancer du sein. En partenariat avec la […]
En dépit de l’interdiction de location des passoires thermiques depuis le 1er janvier 2023, les ventes sont restées stables. Pas de vague de mise en vente de logements mal classés en 2022.
Vers la fin des passoires thermiques
Le calendrier est en marche. 2023 marque en effet le début de l’interdiction des passoires énergétiques sur le marché locatif, à commencer par les logements classés G+ depuis le 1er janvier dernier. Autrement dit, les pires logements consommant plus de 450 kWh/m² au diagnostic de performance énergétique (DPE). Pourtant, malgré cette interdiction, la part de logements énergivores, classés F et G, est restée stable en 2022, contrairement à ce que les professionnels du secteur craignaient. Pour rappel, le calendrier, qui s’étend jusqu’à 2034, vise à lutter contre les passoires thermiques et à améliorer les performances énergétiques du parc locatif français. Après l’interdiction cette année de louer des logements G+, ce sont les logements classés G qui seront considérés comme indécents à compter de 2025. Puis les logements classés F en 2028 et pour finir ceux classés E en 2034.
À noter que le gel des loyers des logements étiquetés F ou G est déjà en vigueur depuis août 2022.
La part des passoires reste stable à 8 %
Alors que les professionnels s’inquiétaient d’une mise en vente massive de logements mal classés en 2022, celle-ci n’a pas eu lieu. Selon une étude du réseau d’agences Guy Hoquet pour le Journal du Dimanche, la part de logement énergivore est même restée stable en 2022, avec 8 % de l’offre immobilière. Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet explique d’ailleurs que la crainte se répandait alors que « seul un nombre limité de biens est concerné. » À ce jour, il y aurait 190 000 logements classés G+ dans le parc locatif français d’après les chiffres de l’Observatoire national de la rénovation énergétique. Si 50 000 de ces logements sont dans le parc social, 140 000 se situent dans le parc locatif privé, ce qui représente moins de 2 % de l’offre globale.
Les passoires thermiques sont commercialisées 10 % moins chères
En 2022, la proportion de passoires thermiques a peu évolué et a même baissé dans certaines villes comme Poitiers, Limoges, Caen, Metz ou encore Strasbourg. Paris reste toutefois à contre-courant de cette tendance avec des mises en vente de logements F et G en augmentation. Avec 21,6 % de passoires commercialisées en 2022, la capitale enregistre une offre en hausse de 8,3 points, selon l’étude Guy Hoquet. Un résultat qui ne surprend pas Stéphane Fritz puisque Paris concentre davantage de logements énergivores F et G en raison d’un parc ancien. Selon Henri Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers, cette situation s’explique assez logiquement. Compte tenu de la décote de l’ordre de 10 %, « les arguments pour ne pas vendre priment sur l’inverse », explique-t-il. En effet, les logements des classes F et G ont été commercialisés en moyenne 10 % moins cher en 2022, selon les chiffres des agences Guy Hoquet. De plus, la pression locative est de plus en plus importante sur l’Hexagone.
Pour rénover un logement, il faut savoir que des aides existent. Un propriétaire peut compter sur différents dispositifs d’aides à la rénovation comme MaPrimeRénov ou l’Éco-PTZ, voire des aides locales. Par ailleurs, il est possible de financer les travaux avec un crédit immobilier. Dans ce cas, l’emprunteur doit veiller à bien évaluer le coût des travaux et vérifier sa capacité d’emprunt.