Un crédit d’impôt pour remplacer ses fenêtres : finalement, c’est oui !

Alors que le crédit d’impôt dédié au changement de fenêtres devait initialement disparaître l’an prochain, le gouvernement a, contre toute attente, décidé de le réintroduire dans le projet de loi de finances.

Le retour d’une aide financière pour rénover son logement

Le remplacement de vieilles fenêtres par des châssis plus performants avait pourtant bel et bien été définitivement supprimé en juin dernier du crédit d’impôt transition énergétique (CITE) en 2019 pour des raisons budgétaires. Mais, une nouvelle annonce vient aujourd’hui modifier la donne. A la grande surprise des propriétaires, le crédit d’impôt pour la transition énergétique sera à nouveau ré-élargi aux fenêtres au 1er janvier prochain.
Nous allons ré-élargir le crédit d’impôt transition énergétique aux changements de fenêtres. C’est un exemple concret d’aide aux Français qui font des travaux pour améliorer l’efficacité énergétique [de leurs logements] et donc baisser leur facture de chauffage», a expliqué François de Rugy, ministre de la Transition énergétique sur Europe 1, le 17 décembre dernier.

Un plafond de 100 euros par fenêtre

Les conditions d’éligibilité et de remboursement seront par contre très différentes de celles précédemment en vigueur. Le crédit d’impôt sera plafonné à 100 euros par fenêtre et concernera les travaux consistant à passer d’un simple à un double ou triple vitrage. Selon une étude des professionnels des fenêtres par l’Ademe et le CSTB soumise mi-octobre aux pouvoirs publics, le remplacement d’une fenêtre simple vitrage permet une économie d’énergie comparable à l’isolation d’un mur, à surface égale. Ils estiment que le coût d’une telle mesure serait «inférieur à 100 millions d’euros». «C’est difficile de savoir combien exactement cela coûtera car cela dépendra du nombre de personnes demandant à bénéficier de ce système», répond François de Rugy.

Le rétablissement de cette mesure devrait satisfaire les particuliers, mais aussi les professionnels du bâtiment. «Il est hors de question que l’année 2019 soit sacrifiée. Le remplacement des fenêtres est le premier acte de rénovation des logements. S’il est exclu du CITE, le marché de la rénovation s’effondrerait», avait déclaré au Figaro Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment.

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