Pourriez-vous être séduit(e) par un logement hors du commun ?

À l’occasion de ses 10 ans d’existence, Espaces Atypiques, le réseau d’agences immobilières spécialisé dans les biens insolites, a publié un livre sur les 20 lieux particuliers les plus spectaculaires vendus par son entremise. Et s’appuie ses 482 opérations de vente pour tirer un portrait type des amateurs de bien atypiques.

« Ces lieux sont d’une grande diversité: un loft industriel, un atelier sur cour, une maison d’architecte, un penthouse, un souplex, une grange réhabilitée, une péniche, un chalet contemporain, d’anciennes chambres de bonne mansardées, une école, une gare, un relais de poste…« , précise Julien Haussy, fondateur d’Espaces Atypiques.

Un « coup de foudre »

Des lieux qui séduisent de plus en plus. Espaces Atypiques a été créée en 2008 à Paris. En 2013, le groupe comptait trois agences et un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros. En 2018, le groupe comptait 30 agences, avait vendu 700 biens et affichait un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros. Selon Espaces Atypiques, le budget moyen pour un bien atypique en France était de 560.000 euros, « soit deux fois et demi plus important que la moyenne nationale qui s’élève à 260.000 euros pour une maison et entre 190.000 et 230.000 euros pour un appartement« .

Mais le groupe propose également des biens à moins de 300.000 euros. Ils représentent même 24% de l’offre. Un bien atypique est donc loin de s’apparenter systématiquement à un bien de «luxe» avec le prix qui l’accompagne. Ils ne sont pas la chasse gardée d’étrangers à la recherche d’un pied à terre dans la capitale pour s’offrir de grands espaces. Cette clientèle-là recherche davantage des biens classiques et typiques (haussmanniens, mas, maisons en pierre…). Les acheteurs sont donc essentiellement des français (94%).

Ces amoureux de l’insolite

D’après une étude publiée par l’agence en 2018, les acheteurs de ces biens insolites fonctionnent au coup de coeur (25% des acheteurs). Une majorité écrasante de clients (85%) sollicite Espaces Atypiques pour acquérir leur résidence principale. Les biens atypiques sont plutôt destinés aux familles «peu nombreuses».

Sans tomber dans le cliché des lofts avec une seule chambre ou sans chambre, peu de biens comportent plus de 3 chambres (25%). En toute logique, la moyenne d’âge des acquéreurs est de 42 ans, 61% sont situés entre 30 et 50 ans. Ce qui est passablement jeune, sachant que 3 clients sur 10 sont… célibataires (27%) et ne peuvent donc compter que sur leur propre apport. « Le pool d’acquéreurs est composé d’une majorité écrasante (48%) de professions intellectuelles supérieures et de cadres« , précise l’étude. Seul un quart des acquéreurs sont des primo-accédants… une donnée à relier avec le budget moyen élevé de 560.000 euros.

Ils nous ont déjà fait confiance