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Bonne et mauvaise nouvelle à la fois pour les prétendants à l’accession à la propriété en cette fin de printemps.
Pour financer l’achat de leur logement, les ménages ont emprunté en moyenne à 1,56% en mai toutes durées confondues, selon une étude de Crédit Logement/CSA. C’est seulement 0,01 point de plus que le mois précédent. Mais les prix de vente dans neuf remontent de façon rapide. De quoi freiner les ardeurs des futurs acquéreurs ?
L’envie d’acheter est toujours là mais …
Le moral des candidats à l’accession à la propriété fléchit légèrement. Ils ne sont plus que 71% à penser que c’est le moment de se lancer dans un achat immobiliercontre 81% un pan plus tôt, selon une récente étude de Logic-Immo.com. Raison principale : la hausse rapide des prix de l’immobilier qui pèse maintenant sur une demande qui a tendance à s’affaiblir.
Le dernier baromètre LPI/SeLoger publié fin mai, témoigne en effet de l’envolée spectaculaire des prix dans certaines villes (+10% sur un an à Bordeaux, ou encore plus de 7% à Lyon), ce qui commence à refroidir les acquéreurs potentiels. Sans parler des montants pratiqués à Paris, où les prix des logements anciens ont grimpé de plus de 5% au premier trimestre 2017, et devraient battre tous les records dès cet été, avec une estimation prévisionnelle de 8.800 euros le mètre carré (+7% sur un an).
Les taux restent sages
Par contre, la hausse des taux d’intérêts des crédits immobiliers s’essouffle. En mai, ils se sont établis en moyenne à 1,56%, soit 0,01 point de plus que le mois précédent, a constaté l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Le plus fort de la hausse s’était constaté en février dernier et depuis les augmentations ne sont que de faible ampleur », précise l’observatoire, qui fait le point chaque mois sur l’évolution des taux d’intérêt.
Cette faible remontée n’est pas générale (les taux à 20 et 25 ans ont diminué de respectivement 0,02 et 0,03 point), mais rappelle celle des étés 2013 et 2015, « tant par son ampleur que par sa durée », note l’étude. Ainsi les taux sont simplement revenus à leur niveau du début de l’été 2016.
L’observatoire table sur un allègement des taux des crédits d’ici le début de l’été, sur fond de repli des taux des obligations qui s’est poursuivi en mai. Pour le moment, la légère remontée des taux n’est pas de nature à affecter la solvabilité des ménages, y compris les primo-accédants.