Paris toujours en hausse, sa banlieue plus calme

En octobre, les prix de l’immobilier parisien ont continué à augmenter très légèrement de +0,4%, à 9 300 euros le m² en moyenne, soit +5.5 % en un an. Le dernier baromètre mensuel du site d’annonces immobilières Meilleursagents relève également une forte demande pour les petites surfaces.

Le boom des petites surfaces

La stabilité des faibles taux d’intérêts des crédits immobiliers accordés en octobre (1.40% sur 15 ans hors assurance pour un bon dossier selon le courtier acecredit.fr) a inspiré les investisseurs et les primo-accédants qui, à Paris, ont jeté leur dévolu sur les petits appartements (studios et deux-pièces) au point d’en faire augmenter les prix de +0,8% en un mois. Ces biens très liquides et encore accessibles ont augmenté de +6,4% depuis le début de l’année. Il est vrai qu’« avec un stock réduit, les produits de bonne qualité partent très rapidement et avec peu de négociation » explique Sébastien de Lafond, président de Meilleursagents. Il faut en effet compter en moyenne 52 jours seulement pour commercialiser un bien dans la capitale.

Les appartements familiaux, de plus grand taille, souffrent quelque peu d’un manque d’empressement des acheteurs et voient leurs prix se réduire de -0,2% en octobre. Ils n’ont au total augmenté que de +3,7% depuis janvier dernier. Rien de significatif cependant : il ne s’agit que « d’un manque d’intérêt saisonnier », précise le fondateur du site.

Stabilité en banlieue

Si les prix ont augmenté à Paris, ils sont restés stables en Petite et Grande Couronne, confirmant ainsi l’apparition d’importants écarts d’évolution de prix entre les types de biens parisiens et ceux des villes en banlieue. La propagation des prix en cercles concentriques à partir de Paris n’est donc plus systématique, ce qui est une bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels qui pouvaient éprouver des difficultés à s’endetter, même sur des périodes longues, en raison de la hausse des prix de vente. Les prix restent ainsi inchangés en petite couronne en octobre, notamment dans les Hauts-de-Seine. Mieux ils ont reculé de -0,3% dans le Val-de-Marne. Seuls la Seine-Saint-Denis et le Val d’Oise s’affichent à la hausse (+0,4%).

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