Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Le crédit bon marché est toujours d’actualité en cette fin d’année. La Banque de France vient de publier ses données statistiques concernant le crédit à l’habitat, de bon augure pour les futurs acquéreurs. En septembre, les taux de crédit immobilier à taux fixe ont encore baissé pour atteindre 1,51 % en moyenne, contre 1,53 % en août et 1,58% en avril. Ces chiffres viennent conforter l’analyse faite par l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, qui fait état d’un coût moyen de l’emprunt de 1,43 % (hors assurance et coût des sûretés). La forte concurrence des banques entre elles sur ce produit considéré comme l’offre d’appel par excellence explique pour beaucoup cette baisse continue depuis le mois de janvier 2018.
Chute des renégociations
De plus, pour que la renégociation soit réellement rentable, il faut que l’écart entre le taux d’origine et le taux actuel soit d’au moins 0,7 point, idéalement 1 point. Pour les acquéreurs qui ont souscrit un crédit l’an dernier, les taux d’intérêt ont atteint un maximum de 1,67 % en moyenne en octobre 2017. L’intérêt pour ces derniers de faire jouer la concurrence est donc très faible, voire nul.
Gagner du pouvoir d’achat … en théorie
Si cette stabilité de taux bas n’incite pas à la renégociation, elle a néanmoins permis contre toute attente de générer des taux réels négatifs ! De même que le niveau des taux de crédit immobilier, la durée ’emprunt est aussi restée stable. Après avoir augmenté les deux mois précédents, elle s’est maintenue à 225 mois (18 ans et neuf mois) en octobre. A contrario, la hausse des prix de vente s’est maintenue. En la prenant en compte, avec une inflation à 2,2% en octobre, le niveau « réel » des taux est en fait négatif, revenant théoriquement à dire qu’il est possible de gagner du pouvoir d’achat en s’endettant pour un achat immobilier. Théoriquement seulement car ces chiffres s’entendent bruts: ils ne comprennent par exemple pas l’assurance des prêts, systématiquement demandée par l’organisme créancier.