Les taux d’intérêts seront finalement restés sages en 2017

Tout au long de l’année 2017, les taux des prêts immobiliers se maintenus à des niveaux très bas, à moins de 2% en moyenne toutes durées confondues (1.40% sur 15 ans et 1.55% sur 20 ans, hors assurance – source acecredit.fr). Et en décembre, le mouvement de stabilisation des taux de crédit immobilier enclenché depuis novembre est même en train de se confirmer. Les conditions de crédit devraient rester favorables à l’achat immobilier en 2018. 

Une année faste pour l’immobilier

L’année 2017 restera aussi comme l’une des meilleures en matière d’activité : un marché fluide avec un nombre de transactions record, le cap du million de transactions sera d’ailleurs pratiquement atteint. Cette très forte activité s’explique par plusieurs facteurs : des conditions d’emprunt attractives, la crainte d’une remontée brutale des taux, des dispositifs de soutien (PTZ) et d’investissement (Pinel) plébiscités par les particuliers et des prix de l’immobilier encore raisonnables au premier semestre.

Conséquence logique : les Français ont continué à souscrire des contrats de crédits immobiliers. Ainsi, l’année 2017 pourrait bien devenir le  nouveau record de production de crédits immobiliers, dépassant 2016 et ses 250 milliards d’euros prêtés par les banques françaises, lui-même dépassant celui enregistré en 2015 (203 milliards). À fin octobre 2017, près de 238 milliards d’euros de prêts ont été accordés aux Français, selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France.

2018 sur la même lancée ?

Cependant, le marché commence à montrer quelques signes d’essoufflement.  Depuis deux à trois mois, les ventes marquent une pause. Pour les acquéreurs, c’est plutôt une bonne nouvelle car les banques vont devoir continuer à être attractives et à maintenir des taux à un niveau avantageux en cette fin d’année et tout début 2018 pour atteindre leurs objectifs commerciaux dans les meilleures conditions possibles. Car elles anticipent un contexte probablement moins favorable qu’en 2017, en raison d’un contexte de hausse générale des prix et de la rareté de l’offre de biens dans les grandes métropoles.

 

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