La hausse s’accélère (encore) à Paris

Si les prix immobiliers dans l’ancien continuent encore leur progression (+3,9% durant les trois derniers mois), la hausse est encore plus marquée en Ile-de-France, où les prix des logements anciens ont augmenté de près de 5% (4,8% exactement), selon la dernière note de conjoncture des notaires.

Un volume de ventes en hausse 

Et ce alors même que les transactions immobilières dans l’ancien s’apprêtent à signer un record cette année. En septembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois a atteint un nouveau record historique (952 000), soit l’équivalent de près de 3% du parc de logements. Il excède ainsi nettement le volume cumulé établi un an plus tôt (825 000 en septembre 2016). 

Lors de sa conférence de presse, le 12 décembre 2017, la Fnaim estime même que le cap du million de transactions sera pratiquement atteint. Elle projette à 986 000 unités, le nombre de ventes qui seront réalisées cette année. Si cela se confirme, l’évolution annuelle sera de 16, 7% et signera une hausse ininterrompue depuis 3 ans.

Les prix franciliens sont sur la même tendance 

En Ile-de France, la hausse des prix des logements anciens s’amplifie, avec une progression de 1,6% de juillet à septembre comparé aux trois mois précédents, indiquent les notaires. Sur un an, ils progressent de 4,8%, avec +5,8% pour les appartements et +2,7% pour les maisons. Et à Paris, la progression est encore plus rapide. En un an, le prix des appartements dans la capitale a augmenté de 7,8% pour atteindre 8 940 euros le m² au 3ème trimestre 2017. Mais à en croire les notaires, ce mouvement n’est pas près de s’arrêter. Les professionnels visent en effet les 9 200 euros le m² en moyenne dès janvier 2018, soit une hausse de près de 10% en un an. 

Ailleurs en province, de grandes villes enregistrent des hausses moyennes situées entre 2 et 5 % : Marseille, Toulouse, Nice, Nantes, Lille, Strasbourg par exemple. Quelques exceptions sont notées cependant à Angers, Rouen et Saint-Etienne, en légère baisse.

Des taux d’intérêt toujours très faibles, une demande d’achat très forte, une embellie économique et l’amélioration progressive du marché du travail expliquent le dynamisme du marché immobilier francilien et la hausse de prix qui en est la conséquente directe.

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