Les stations balnéaires sur l’Atlantique à nouveau très demandées

Selon les statistiques du site d’annonces immobilières MeilleursAgents.com arrêtées fin juin, l’indice des prix observé pour les villes balnéaires situées sur la côte Atlantique est supérieur à celui de la Côte d’Azur. Entre Noirmoutier et Hendaye, l’indice des valeurs (maisons et appartements) qui recense 132 villes s’est apprécié de 3,9 % depuis le début de l’année, de 4 % sur un an et de 4,9 % sur deux ans.

En tête de liste se retrouvent Lège-Cap-Ferret (+7,5 % à 6.346 €/m2); Gujan-Mestras (+6,2 % à 3.319 €/m2), Noirmoutier-en-l’Ile (+ 6 % à 3.700 €/m2), Pornichet (+ 4,9 % à 4.104 €/m2) et La Baule-Escoublac (4,3 % à 4.373 €/m2).

Cap vers l’Aquitaine

« Actuellement le marché est actif. Grâce à la LGV qui met Bordeaux à 2 heures de Paris plus 45 minutes de voiture pour rejoindre Arcachon et ses environs, la demande d’acheteurs dans notre secteur s’est renforcée », reconnaît Jean-Alain Nebout, de l’agence Sotheby’s International Cap-Ferret Pilat (source Les Echos). Peu d’offre et forte demande : les prix s’en ressentent. Au Cap-Ferret, dans la bande des « 44 hectares », le prix des maisons fait le grand écart allant de 500.000 euros à 10 millions d’euros. Moins sauvage mais réputée depuis Napoléon III, Arcachon affiche des prix similaires pour des biens haut de gamme. Pour des appartements en face de la mer, il faut compter 10.000 euros le mètre carré.

En remontant vers la Bretagne

Plus au nord mais plus accessible, une maison en Vendée d’environ 80 m² située en retrait du bord de mer mais jamais à plus de 10 minutes à vélo des plages se négocie à 300.000 euros. Très bien desservies par le TGV et l’autoroute, réputées pour leurs longues plages de sable fin et leur climat plus clément que le crachin breton, La Baule et Pornichet sont des destinations privilégiées. Et donc recherchées. « Nous avons une forte demande de maisons années 1930 et 1950 situées dans un périmètre compris entre la mer et la voie ferrée, avec une attirance pour la proximité des plages, le marché et les rues commerçantes. Mais l’offre de ce type de biens est rare. Et lorsqu’une telle habitation arrive sur le marché, il faut disposer au moins d’un budget de 400.000 euros pour 100 m2 à rénover. Cela peut monter à 600.000, voire 800.000 euros pour des maisons en bon état proches de la plage », précise Christophe Pernaud, conseil en immobilier dans Les Echos. Concernant les appartements, dans ce même secteur de prédilection des vacanciers, le mètre carré oscille entre 3.500 et 5.000 euros selon les emplacements.

Ils nous ont déjà fait confiance