Les Français toujours prêts à acheter !

Les professionnels du marché immobilier français le savent : le contexte actuel a rarement été aussi dynamique. Et c’est aussi ce que ressentent les Français ! Pour preuve : selon l’analyse de l’IFOP pour la FNAIM à partir d’une étude réalisée auprès de 400 personnes interrogées dans le cadre du baromètre consacré au « moral des Français face au marché immobilier » créé en 2012, l’état d’esprit de nos concitoyens en matière d’acquisition ou vente immobilière est redevenu largement positif.

Une bonne période pour acheter

Les Français sont aujourd’hui plus enclins à concrétiser leurs projets d’achat immobilier : 62% des sondés considèrent en effet la situation économique favorable pour faire un investissement locatif et plus des trois quart d’entre eux (77%) estiment que la période est propice à l’accession à la propriété pour la première fois. Plus précisément, 61% des personnes interrogées jugent la période globalement favorable à l’achat et 44% à la vente. « 61 %, c’est très élevé », note Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, qui ajoute que « 44 % à la vente, c’est très intéressant aussi, ça veut dire que l’enjeu, en ce moment, est de trouver des vendeurs. Ceci dit, en moyenne, le dynamisme du marché immobilier reste très fort, ce qui est de bon augure pour la suite. ».

Les acheteurs sont là

D’autre part, 53% des ménages pensent (à raison car le volume des transactions total est de 950 000 fin juin 2018) que le marché est plus dynamique, alors qu’ils n’étaient que 18% en 2012. Les actifs sont, sans surprise, les candidats à l’acquisition les plus nombreux (86%). Ces derniers anticipent d‘ailleurs une hausse des prix à venir.

Rien d’étonnant d’ailleurs : ils se tournent volontiers vers des villes dynamiques… où les prix ne cessent de grimper. D’après la FNAIM, ils ont progressé de 9,1% à Bordeaux sur douze mois et de 1,8% à Marseille. Les acheteurs restent plus nombreux que les vendeurs mais l’écart se réduit. « L’indicateur montre que la demande reste soutenue et que les vendeurs sont également au rendez-vous. », estime Jean-Marc Torrollion.

Ils nous ont déjà fait confiance