Le crédit reste raisonnable, le prix des logements moins

La hausse des taux du taux d’intérêt de 1.25 % (hors assurance) sur 10 ans. Pour mémoire, ce taux était celui proposé en juillet dernier, il est donc tout à fait pertinent de le considérer comme un taux encore bas et accessible.
Cette situation favorise encore les emprunteurs qui doivent faire face à une hausse réelle et partie pour durer des prix des biens immobiliers un peu partout en France et à Paris surtout où le m² est en train de retrouver ses valeurs de 2012, avec un prix moyen par m² de 8700 €

Le crédit immobilier encore largement accessible

L’explication de cette faible hausse des taux d’intérêts réside en la quasi stabilité, maintenue par la BCE, des taux auxquels la France emprunte sur dix ans (OAT), qui conditionnent indirectement les taux immobiliers. Le tableau n’est pourtant pas idyllique, et le marché immobilier pourrait trouver ses limites courant 2017. La raison ? Si le crédit reste raisonnable, le prix des logements en province (Lyon en tête) commence lui aussi à s’enflammer.

Réelle hausse dans les prix de vente

Ainsi, malgré le crédit bon marché, certains emprunteurs ne peuvent plus suivre, et l’indicateur de solvabilité de Crédit Logement / CSA s’infléchit pour la première fois en deux ans.
Autre indicateur à observer à la loupe : entre 2011 et 2015, les revenus moyens des ménages et le coût moyen d’une acquisition ont évolué exactement à la même cadence. Désormais, les deux indicateurs s’écartent : les revenus progressent moins vite que le prix des logements. Les premières actions présidentielles en faveur du logement seront déterminantes pour l’avenir proche du marché immobilier.
 

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