Jusqu’à la fin de l’année, le PTZ est le coup de pouce indispensable pour les primo accédants

Neuf ou ancien, peu importe !

Le prêt à taux zéro (PTZ), outil indispensable pour réussir son projet immobilier lorsque c’est un premier achat, permet de financer jusqu’à 40 % du coût de l’opération (hors frais de notaire et dans la limite d’un plafond) pour les ménages qui n’ont pas été propriétaires durant les 2 dernières années.

Jouant pleinement son rôle d’aide au logement, ce dispositif est tout naturellement plébiscité par les jeunes acheteurs et les ménages modestes à qui il permet d’emprunter sans intérêt jusqu’à 138 000 euros pour financer l’achat de leur résidence principale.

Un dispositif d’aide qui fonctionne et qu’il faut privilégier

On aurait pu croire que la baisse vertigineuse des taux d’intérêts durant le 2ème semestre 2016 aurait pu rendre le PTZ moins attractif. Il n’en est rien, comme l’ont prouvé les 120 000 prêts à taux zéro accordés en 2016. Le montant moyen accordé tournait alors autour de 65 000 euros et plus de la moitié des bénéficiaires ont été des jeunes de 26 à 35 ans.

Depuis le début de cette année, ce dispositif d’état est plus que jamais utilisé dans les montages de prêts financiers pour les primo accédants car il est très souvent considéré comme apport personnel par les banques. Les professionnels de l’immobilier espèrent que ce puissant effet de levier sera reconduit en 2018. Le gouvernement vient de le confirmer. D’après Julien Denormandie, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires : « Le PTZ sera reconduit mais de manière plus ciblée dans les zones tendues (les grandes métropoles essentiellement). »

Les primo-accédants, au coeur du PTZ

Pour être éligible au PTZ, l’emprunteur ne doit pas dépasser un certain plafond de revenus annuels qui varie selon la zone et la composition du foyer. Ces plafonds sont relativement élevés, permettant au plus grand nombre d’être éligible. La limite pour un couple est par exemple de 51 800 euros en région parisienne (zone A) tandis qu’elle sera de 42 000 euros à Bordeaux (zone B1) et de 37 800 euros à Toulon (zone B2).

Initialement destiné à l’achat dans le neuf (maison ou appartement), le PTZ s’applique aussi aux logements anciens à rénover dès lors que le budget des travaux représente au moins 25% du prix de l’opération (travaux, prix d’achat et frais d’acquisition inclus). 

Rappelons que le PTZ ne peut être accordé que s’il vient en complément d’un prêt bancaire, mais aussi qu’il est conseillé de faire appel à un professionnel du crédit immobilier tel qu’un courtier comme acecredit pour préparer son dossier de demande PTZ et mettre ainsi toutes les chances de son côté. Dernier conseil : n’attendez pas la fin de l’année pour vous décidez à acheter ! 

 

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