La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Démarrer un investissement immobilier quand on est jeune se révèle être une très bonne idée selon les acteurs de ce marché. Les taux de crédit actuellement très bas permettent d’envisager un emprunt de longue durée, ce qui favorise de facto les jeunes de moins de 30 ans.
Une mensualité plutôt qu’un loyer
Postulat de base : la constitution d’un patrimoine immobilier démarre traditionnellement par l’acquisition de la résidence principale. L’idéal est même de se lancer dès lors que l’on a entamé et stabilisé sa vie professionnelle par un premier de contrat de travail qui autorise des perspectives d’emprunt, CDI ou CDD longue durée ou dans la fonction publique. A 20, 25 ou 30 ans, mieux vaut rembourser un prêt qu’un loyer, à montant égal. Même à Paris, malgré la cherté des biens, le jeune futur acquéreur a intérêt à acheter car il aura le temps de rembourser et il aura auparavant bénéficié d’aides incitatives comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ), dispositif de prêt bancaire mis en place par le gouvernement. Reconduit encore pour 2017, il s’adresse aux primo-accédants, sous conditions de ressources, qui construisent ou achètent dans le neuf.
Le temps, un allié naturel
Toutefois, le PTZ ne va financer qu’une partie de l’achat. Accompagnant obligatoirement un crédit bancaire immobilier, dit prêt principal, le prêt à taux zéro est, dans le cas des jeunes acquéreurs, très souvent pris en compte par les banques comme apport personnel. Le manque d’apport n’est donc pas un frein pour accorder un crédit immobilier à un jeune adulte. Les jeunes sont pour les banques une cible privilégiée à séduire et à fidéliser.
Ils représentent une clientèle certes à tendance volatile mais à très fort potentiel avec des revenus et des besoins qui vont rapidement évoluer : achat de voiture, assurance habitation, produits d’épargne … les banques se positionnent à long terme. Certaines ont mis en place des politiques tarifaires ultra compétitives (décote ou prêt personnel à taux zéro). De même pour les assureurs qui proposent déjà des tarifs de cotisations d’assurance du prêt très intéressants pour les jeunes emprunteurs en raison du faible risque (maladie, perte d’autonomie et décès) qu’ils présentent, surtout pour les durées de crédit allant de 10 à 15 ans. C’est un poste où les économies vont être immédiatement substantielles.