Immobilier : Moins de 35 ans ? Vous avez l’âge idéal pour acheter

Près de deux Français sur trois (63%) estiment que l’âge idéal pour acheter son premier logement se situe entre 25 et 34 ans, selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour le réseau immobilier Guy Hoquet. Les principaux concernés ne le contestent d’ailleurs pas, puisque 70% des personnes âgées de moins de 35 ans fixent cet âge idéal de premier achat à ce moment de la vie.

Perception partagée par toutes les générations

C’est un constat qui fait presque l’unanimité. Pour les jeunes d’aujourd’hui, l’âge idéal pour devenir propriétaire est compris entre «25 et 34 ans». Les plus de 65 ans partagent le même avis, même s’ils sont un peu plus réservés (59% répondent «25-34 ans»). Ainsi, là où les seniors sont près d’un tiers (31% exactement) à penser également que la tranche «35-44 ans» est idéale, les moins de 35 ans ne sont que 9%. La réalité du marché n’est pas très éloignée mais donne néanmoins raison aux anciens puisque les acteurs de l’immobilier estiment l’âge des primo-accédants entre 33 et 38 ans. Malgré des taux bas qui autorisent de bonnes conditions d’emprunt, le niveau élevé des prix d’achat nécessite d’être déjà entré dans la vie active depuis un certain temps afin de pouvoir disposer d’un apport personnel et d’un revenu suffisants.

De nouveaux usages

C’est dans l’utilisation qu’elle prévoit de faire de son logement que la génération des moins de 35 ans, plus mobile, se démarque nettement de celle de ses ainés. Pour ces jeunes, un logement devient facilement un bien qu’on loue temporairement, en totalité ou en partie, pour améliorer ses revenus. Autre particularité significative : le logement doit être modulable. Ainsi, 41% des personnes interrogées souhaitent que les pièces à vivre puissent évoluer facilement en fonction des besoins, comme un salon qui deviendrait une chambre à la nuit tombée ou un bureau qui se transformerait en salon le soir. «Nous avions commandé le même type de sondage il y a cinq ans », raconte Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet (source www.immobilier.lefigaro.fr). « Nous n’avions constaté aucune différence majeure entre les deux générations dans leur façon d’habiter. D’une part, Airbnb n’était pas encore une évidence à l’époque. D’autre part, la réforme du Code du travail qui facilite, entre autres, le recours au télétravail, a modifié les mentalités ». Les futurs jeunes propriétaires souhaitent aménager leur logement de telle façon qu’ils puissent y travailler et profiter de la vague émergeante du travail en mode nomade.

 

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