Île-de-France, Paris et Province : la hausse des prix de l’ancien se poursuit

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Selon l’indice Notaires-Insee, au premier trimestre 2018, les prix des logements anciens continuent d’augmenter : +1,5% par rapport au trimestre précédent. À l’inverse de ce qui était observé depuis fin 2016, la hausse est un peu plus marquée pour les maisons (+1,6%) que pour les appartements (+1,4%).

Sur un an, la hausse des prix se poursuit : après deux années d’essor à des niveaux de transactions historiques, les tarifs ont encore bondi de 3,5% entre janvier et mars par rapport à la même période de l’année précédente. La hausse des prix début 2018 obéit aux mêmes tendances que précédemment : elle est tirée par le marché des appartements (+4,3% sur un an), plus que par celui des maisons (+2,9%), un marché plus restreint et aux prix davantage fluctuants.

Surtout les appartements

Au premier trimestre 2018, les prix des logements anciens en Île-de-France augmentent de nouveau : +0,9% par rapport au trimestre précédent, après +0,7%. Sur un an, les prix continuent d’augmenter, mais à un rythme un peu moins soutenu que les deux trimestres précédents : +4,3%, après +4,7% et +4,6%. La hausse des prix des appartements se poursuit, avec un léger ralentissement ce trimestre : +5% en un an, après +5,6% (+7,3% après +8,7% pour les appartements parisiens). La hausse des prix des maisons franciliennes, de moins forte ampleur, se stabilise (+2,8% sur un an après +2,7%).

Les prix de l’ancien augmentent également en province

Au premier trimestre 2018, le prix des logements anciens en province augmentende 1,8% par rapport au trimestre précédent, après +0,2 %. Sur un an, les prix s’accroissent de façon moins marquée qu’en Île-de-France : +3,1% entre le premier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018, après +2,6% le trimestre précédent. Mais comme en Île-de-France, la hausse annuelle est plus importante pour les appartements (+3,5%) que pour les maisons (+3,0%).

Le volume annuel de transactions se stabilise à un haut niveau

Au premier trimestre 2018, le volume annuel de transactions reste à un niveau élevé : en mars, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est de 956 000. Il est similaire au volume cumulé sur un an observé le trimestre précédent (960 000 en décembre 2017), mais plus élevé que celui observé un an plus tôt (877 000). Si l’on rapporte les transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1% par an, la proportion de ventes est équivalente à celle du début des années 2000.
 

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