Immobilier : le bilan 2019 devrait être exceptionnel

Des taux de crédit au plus bas, un volume de transactions inédit, des prix toujours en hausse et des acheteurs toujours aussi présents… 2019, une année en beauté pour le spécialiste de l’estimation immobilière MeilleursAgents. Les faits lui donnent raison.

Plus d’un million de ventes dans l’ancien

2019, un grand cru pour tout le secteur de l’immobilier ancien, c’est indiscutable désormais. Le volume de transactions atteint des niveaux record confirmés par les Notaires et l’Insee. Il n’y a jamais eu autant de ventes dans l’ancien, dépassant le million et ce même avant les résultats de décembre. En septembre, l’institut enregistrait 1.059.000 ventes au cours des 12 derniers mois, contre 1.015.000 lors du précédent record historique en juin. Pour rappel, il y a un an à la même période, il y avait eu 959.000 transactions dans l’ancien sur un an. MeilleursAgents avait pronostiqué il y a douze mois une année 2019 dynamique sur la lancée de 2018 mais cette projection a fini par se révéler au fil des saisons en-deçà de la réalité.

Des conditions d’emprunt idéales ou presque

La baisse continue des taux depuis 6 mois a largement participé à nourrir l’envie d’achat immobilier des Français. En novembre, le taux moyen toutes durées confondues a atteint 1,12%, selon les chiffres de l’observatoire Crédit Logement CSA. Sur 15 ans, il ressort à 0,87%, sur 20 ans à 1,04% et sur 25 ans à 1,30%. Décembre sera très probablement sur la même tendance. Du jamais vu, est-il encore besoin de le préciser ? Côté prix, les records sont là aussi. Alors que 2018 était marquée par une progression déjà conséquente de 1,2% au niveau national, en 2019, cette tendance haussière s’est poursuivie avec une augmentation de 1,8% en seulement onze mois. Le marché reste toujours porté par Paris et les grandes métropoles françaises dont l’activité économique attrayante tire les tarifs de la pierre vers le haut. Avec, comme principale fer de lance, Lyon (+10,4% depuis janvier) et Nantes (+8,1%). Conséquence : une fracture tarifaire toujours nette entre les zones rurales (+1,3%) et les dix plus grandes villes de France (+4,7%).

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