Hors Paris, Lyon et Bordeaux, l’immobilier toujours favorable aux acheteurs

Au 1er novembre 2016, la spectaculaire et continue baisse des taux d’intérêt (1.20% pour un taux moyen sur 20 ans) a généré une hausse du pouvoir d’achat de plus de 2% en un mois et de plus de 10 % en une année. Une situation exceptionnelle qui doit inciter les futurs acheteurs à concrétiser le plus rapidement possible leur projet d’acquisition pour bénéficier du meilleur crédit immobilier. Une situation qui va durer jusqu’à la fin de l’année mais il faudra être attentif à partir du 1er janvier 2017.

Les prix sont globalement à la baisse

C’est le constat réalisé par MeilleursAgents dans la 85ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier résidentiel en France.

La situation actuelle du marché de l’immobilier est encore plus que jamais entièrement en faveur des aux acheteurs. Ces derniers bénéficient non seulement d’une hausse significative de leur pouvoir d’achat mais aussi de la baisse des prix des biens mis en vente, à l’exception notable de Paris (+0.3%), Lyon (+0.9%) et Bordeaux(+0.3%), agglomérations dynamiques et attractives où l’offre reste inférieure à la demande.
 

Mais tout dépend du rapport de force local entre vendeur et acheteur, variable selon les régions et les biens

A Paris, les prix moyens des petites surfaces (studios et 2 pièces) sont nettement à la hausse : +0,7% en octobre. Ce qui traduit un regain d’intérêt pour ces logements, notamment de la part des primo-accédants qui, grâce aux faibles taux d’intérêts, ont à nouveau la capacité de revenir investir dans l’immobilier.
En revanche, la valeur des biens immobiliers a reculé Toulouse (-0.4%), Marseille (-0.2%), Nice, Nantes et Strasbourg (-0.1%) ainsi que dans la grande banlieue de Paris (en Seine et Marne notamment). D’après MeilleursAgents, la demande est encore trop faible pour générer des hausses de prix sensibles et rapides. Il faudrait en effet passer la barre de deux acheteurs pour un vendeur pour inverser le rapport de force et stimuler positivement les prix, ce qui n’est actuellement pas le cas, même à Paris.
 

Des taux toujours aussi attractifs en 2017 ?

Reste LA question cruciale en matière d’investissement immobilier : les taux vont-ils remonter ? On peut en effet estimer que les taux actuellement accordés ont atteint un seuil plancher qu’il sera difficile de baisser encore. La politique de la Banque centrale européenne (BCE), qui pratique des taux extrêmement faibles, devrait continuer de jouer à la baisse sur les taux immobiliers. Mais Il va falloir compter aussi sur une possible nouvelle politique de taux émanant de la Réserve fédérale américaine (FED) suite au résultat des élections présidentielles américaines. Et la campagne présidentielle qui s’annonce en France va susciter l’attentisme des acteurs du marché.
 
Il est donc plus que recommandé de profiter de la « fenêtre de tir » offerte par cette fin d’année pour finaliser la signature d’un crédit immobilier ou démarrer une renégociation de son crédit immobilier en cours. 
 

Ils nous ont déjà fait confiance