En 2018, l’assurance emprunteur sera moins chère

Un amendement de la loi Hamon 2014 adopté en février dernier permet aux emprunteurs de résilier tous les ans le contrat d’assurance lié à leur crédit immobilier et ce à compter du 1er janvier 2018. La seule condition est de présenter à sa banque un contrat offrant des niveaux de garanties équivalents. Cette mesure a été prise afin de d’offrir la possibilité de souscrire une assurance emprunteur auprès d’une autre compagnie que la banque avec laquelle ils réalisent leur opération de crédit. Et de réaliser ainsi de réelles économies durant toute la durée de leur prêt.

Bien qu’autorisé depuis les lois Lagarde et Hamon, ce recours à l’assurance déléguée stagne autour de 15 %. Les nouvelles dispositions de février dernier, qui ouvre les conditions d’accès à la délégation d’assurance, devrait apporter plus de concurrence dans le secteur et faire baisser les tarifs.

Un enjeu financier majeur

Peu d’emprunteurs le savent, mais la négociation de l’assurance emprunteur est un enjeu majeur. «Dans certaines situations, le coût de l’assurance dépasse le coût du crédit. C’est notamment le cas pour un couple d’emprunteurs, quel que soit leur âge, ou pour un emprunteur seul, âgé de plus de 65 ans», souligne Isabelle Tourniaire, associée au cabinet de conseil BAO, spécialiste du secteur de l’assurance. Exemple: un couple non-fumeur de 37 ans, qui emprunte 200 000 € à 2 % sur vingt ans, et s’assure à 100 % sur chaque tête peut économiser jusqu’à 15 000 € sur la durée du prêt.

L’expertise d’un courtier est essentielle

Tous les assureurs sont capables de tarifer une assurance emprunteur. Le plus simple est de se renseigner auprès d’un courtier en crédit et en assurance comme acecredit qui pourra apporter toutes les informations nécessaires et rechercher le meilleur tarif selon la situation des emprunteurs.

Le nouvel assureur peut vous assister dans vos démarches, notamment en fournissant une lettre-type de résiliation, à envoyer en recommandé avec avis de réception. La banque émettrice du prêt à assurer a 10 jours ouvrés pour répondre. Elle n’a pas le droit de refuser la substitution si le nouveau contrat présente des garanties équivalentes. Tout refus de sa part doit être motivé par écrit.
 

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