Crédit immobilier : vers la fin de la renégociation de crédit ?

Après avoir connu une année 2016 totalement hors norme en raison de la chute constante des taux d’intérêts entre juin et décembre, la renégociation de crédits semble être revenue ce printemps à un niveau plus réaliste en raison de la remontée régulière,  bien qu’encore faible des taux d’intérêts. En effet, le taux moyen, toutes durées confondues, s’élève seulement  à 1,56% en mai contre 1,55% en avril, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA .

D’après les chiffres de la Banque France, la part de renégociation dans le volume total des crédits à l’habitat a subi dans le même temps une nette diminution. De 61,6% en janvier, elle a fondu à 49,6% en avril dernier, passant sous la barre symbolique des 50%. D’après le courtier acecredit, les demandes ont chuté depuis le début du mois d’avril. Elles représentaient jusqu’à 26% des dossiers traités au plus fort de la demande et seulement 8 % ces derniers mois.

Les nouveaux emprunteurs, cible prioritaire des banques

Clairement, la priorité est donnée aux nouveaux clients, les banques ayant besoin de recruter de nouveaux clients pour remplir leurs objectifs commerciaux. Avec une moindre demande de renégociation ou de rachat de crédit immobilier, les établissements financiers peuvent se montrer encore plus conciliants sur le niveau des taux accordés pour un prêt immobilier. Surtout si les nouveaux emprunteurs disposent d’un très bon dossier : des revenus élevés, une situation professionnelle stable ou encore une bonne capacité d’épargne.

Faire étudier son dossier par un courtier professionnel

Faut-il pour autant abandonner toute démarche visant à courtier en crédit tel qu’acecredit peut apporter conseils et expertise sur ce sujet et  procéder à toutes simulations ad hoc. Cependant, les professionnels s’accordent pour déclarer que certaines conditions doivent être réunies pour bénéficier réellement des économies escomptées :

  • Avoir encore au moins la moitié ou encore mieux, les 2/3 du prêt à rembourser.
  • Obtenir au moins un écart de 0.7 point entre le taux actuel du prêt en cours de remboursement et celui du nouveau crédit.
  • Avoir encore un capital de 70.000 euros minimum à rembourser.

Ainsi, pour un emprunt souscrit en avril 2014 au taux de 3,30 % (hors assurance) sur 20 ans et un rachat en 2017 au taux moyen de 1,55 % sur la durée résiduelle (17 ans), la mensualité (hors assurance) baisse de 969 à 840 euros, le coût du crédit passe, quant à lui, de 48.131 à 20.797 euros. Au total, le gain pour l’opération s’élève à plus de 27.000 euros. Attention : des indemnités de remboursement anticipé (au maximum 6 mois d’intérêt sur la somme remboursée ou 3% du capital restant dû) et les frais de dossier viendront en déduction de ce gain.
 

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