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L’année 2017 touche à sa fin et sans nul doute, ce sera encore une année record pour l’immobilier, en nombre de transactions effectuées et en valeur nominale des taux de crédits pratiqués depuis 18 mois historiquement bas. Quelle sera leur évolution d’ici quelques mois ? Peut-on encore parier sur leur stabilité début 2018 ?
Du jamais vu !
Été 2016 : les taux ont amorcé une baisse qui allait les emmener en dessous de la barre des 1% six mois après. Du jamais vu de mémoire de banquier ! Les taux d’intérêts étaient alors à leur plus bas niveau depuis 1945, grâce aux liquidités injectés par les banques centrales pour maintenir l’économie à flot. Cette baisse a suscité un bel effet d’aubaine en venant notamment compenser la remontée des prix de l’immobilier. En conséquence de quoi, de nombreux ménages français ont été en capacité d’accéder plus facilement à la propriété. Et d’autant plus avec l’utilisation du prêt à taux zéro (PTZ) faite dans près des trois quarts des acquisitions dans le neuf.
Une hausse des taux pour 2018 ?
Avec plus de 1 478 000 transactions, soit une hausse constante depuis trois ans, 2017 sera sans conteste un excellent cru pour le marché immobilier. Cependant, depuis le début de l’année, les taux ont amorcé une légère remontée, de façon encore très limitée mais constante. La Banque centrale européenne a clairement signifié que la reprise économique est en cours et que le retour de l’inflation la conduira à relever son taux directeur, faisant mécaniquement augmenter les taux de crédit immobilier. Les potentiels acquéreurs peuvent donc légitimement avoir quelques inquiétudes sur leur capacité d’endettement qui risque de s’éroder peu à peu.
Les banques, toujours en recherche de nouveaux clients
La réalité des faits donne une lecture plus nuancée. Depuis le début de l’automne, les taux connaissent en fait une stabilisation générale. Deux bonnes raisons à cela : la demande de crédit, traditionnellement en forte diminution en fin d’année, oblige les banques à se faire une concurrence plus forte et à rogner leurs marges pour attirer de nouveaux clients.
De plus, les banques vont devoir compenser une baisse mécanique due à la nature même des crédits accordés en 2016. Près de la moitié des dossiers traités concernait en effet des demandes de renégociation de crédits. Aujourd’hui, la grande majorité des emprunteurs qui souhaitaient renégocier l’ont fait. Pour maintenir et développer leurs parts de marché, les banques vont donc continuer à proposer des taux attractifs. Par contre, il est possible qu’elles deviennent plus sélectives sur les conditions d’attributions de crédit. Pour éviter cet écueil, il est essentiel de se faire accompagner par un expert comme acecrédit et son réseau national de courtier en crédit immobilier.