Cette rentrée offre de belles opportunités pour renégocier son crédit immobilier

Surfant sur les bénéfices d’un repos estival souvent bien mérité, la rentrée apporte chaque année son lot de réformes innovantes, de bonnes résolutions et de nouvelles habitudes à prendre pour entamer sereinement la saison automnale. Et quitte à modifier sa routine, pourquoi ne pas se entamer la renégociation de son crédit immobilier ? Le jeu vaut encore la chandelle pour qui souhaite diminuer sa durée de remboursement ou le montant de sa mensualité. Ou les deux. D’autant que les taux d’intérêts sont restés très sages et très attractifs durant tout l’été et qu’aucune hausse des taux n’est à prévoir en septembre.

Un courtier pour une négociation plus efficace et plus rapide

En tout cas, les emprunteurs ont tout intérêt à se faire accompagner par un courtier en crédit immobilier qui, grâce à sa fine connaissance de ses partenaires bancaires locaux, va pouvoir les guider dans ce « parcours du combattant parsemé d’embûches » tel que l’a dénoncé l’UFC-Que Choisir en juin dernier.

Les banques ont réalisé jusqu’ici une bonne année 2017 dans leur vente de crédit et vont de ce fait privilégier les dossiers d’acquisition qui leur apportent de nouveaux clients et ont des contraintes légales de délais à respecter. Autrement dit, les demandes de renégociations ne sont pas prioritaires et peuvent trainer en longueur. D’où l’idée de faire jouer la concurrence et de changer de banque si besoin en demandant cette fois un rachat de son crédit immobilier. Cette solution étant cependant plus coûteuse qu’une simple renégociation avec sa banque d’origine, il faut être sûr que les avantages financiers du nouveau taux accordé dépassent les frais liés au changement.

De façon plus générale, les professionnels du crédit s’accordent pour dire qu’il vaut mieux respecter trois règles pour générer de belles économies :

  1. Il faut un capital restant dû minimum de 80 000 euros (source acecredit)
  2. La durée restante de remboursement doit être supérieure ou au moins égale à la moitié de la durée totale de l’emprunt initial
  3. L’écart entre le taux d’origine et le taux actuel doit être d’au moins 0.7 points, idéalement 1 point.

La demande de renégociation diminue

Depuis cet été, la part des crédits renégociés au sein des crédits nouveaux à l’habitat est tombée à 27 % en juillet, un petit score très loin des 62 % constatés en janvier dernier. Cette baisse de régime s’explique aisément par la remontée des taux en 2017 qui minimise le gain potentiel et par le manque de candidats. En effet, tous les dossiers négociables ont déjà été présentés et traités au cours des 6 derniers mois de l’année 2016.

Selon acecrédit, courtier en crédit immobilier, les bons dossiers peuvent obtenir en ce début septembre un taux (hors assurance) de 1.05 % sur 10 ans ou de 1.30 % sur 15 ans. Il ne reste plus qu’à sortir votre calculette !

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