La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Après une période bancaire estivale sans coup de chaleur notable ni hausse vertigineuse mais au contraire bien marquée par une réelle stabilité depuis 3 mois, la rentrée s’annonce tout aussi calme. Du moins en ce qui concerne les taux des crédits immobiliers. Une excellente nouvelle pour les particuliers qui ont ainsi pu mûrir durant l’été leur projet d’acquisition immobilière.
Fin de la hausse des taux ?
Durant l’été, la majorité des banques n’a pas augmenté leurs taux de crédit immobilier. Selon acecredit, courtier en crédit immobilier, il y a bien eu en juillet une petite hausse des taux moyens sur 10 ans (0,95 % en juin, 1,05 % en juillet) et sur des durées de remboursement longues (+0,05 % sur 20 et 25 ans). Les taux d’intérêt sur 15 ans, eux, sont restés stables par rapport à juin 2017, avec un taux moyen à 1,30 % (hors assurance).
L’Observatoire Crédit Logement / CSA procède à une approche plus générale du marché et constate même que, pour la même période et toutes durées confondues, les taux des crédits du secteur concurrentiel se sont établis à 1.55% en moyenne contre 1.56% en juin 2017, soit une quasi parfaite stabilité. La remontée des taux qui s’est amorcée en décembre dernier, avec un pic en février, a donc été courte et de faible ampleur, comme cela s’était déjà observé en 2013 et en 2015.
Une rentrée très favorable pour tous
Cette situation avantageuse s’explique aisément : les OAT, sur lesquels les établissements financiers se reposent pour établir leur taux de crédit immobilier, se situent toujours à des niveaux très bas (entre 0,8% et 1%). Ce qui permet aux banques de maintenir un niveau de marges confortable pour elles et de garantir une politique de maintien de taux bas pour les investisseurs immobiliers, une clientèle toujours recherchée.
Aucun changement majeur à l’horizon de cette rentrée, décidément bien sage. Les taux directeurs auxquels les banques empruntent restent bas et la BCE (Banque Centrale Européenne) a prévu de poursuivre ces conditions favorables. En conséquence, les établissements bancaires continuent de proposer des taux attractifs, notamment aux primo-accédants, un profil très prisé actuellement.
Ces derniers savent profiter des dispositifs intéressants comme le PTZ (Prêt à Taux Zéro) ou le PAS (Prêt à l’Accession Sociale) et ont profité de l’été pour finaliser leur achat et ne pas être pénalisé par la hausse des prix de l’immobilier. Aucune raison pour eux de s’arrêter en si bon chemin !