Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Pour autant, cette stabilité résulte du délicat équilibre de plusieurs facteurs qui s’opposent. Seule certitude, les taux sont encore à des niveaux historiquement faibles (1.40% sur 15 ans et 1.55 % sur 20 ans – hors assurance – source acecredit.fr) permettant ainsi aux futurs acquéreurs de profiter de conditions de crédit attractives.
Remontée des taux directeurs
L’OAT à 10 ans, indicateur clé pour le crédit immobilier, est en hausse. Ces taux obligataires, lorsqu’ils sont faibles, permettent aux banques de se refinancer dans d’excellentes conditions et donc de continuer à attirer les clients avec les taux immobiliers les plus bas possibles. En cas de hausse prolongée, la tentation sera grande pour les banques de relever à l’identique leurs barèmes de taux.
Des acheteurs moins nombreux
Or les banques, pour qui le crédit immobilier est véritablement un produit de conquête de clientèle, ont besoin d’assurer un certain volume de production pour compenser par la quantité des marges devenues faibles, voire inexistantes, compte tenu de la faiblesse des taux pratiqués. La forte concurrence entre elles explique également leurs politiques commerciales basées sur des taux attrayants.
Il va aussi falloir prendre en compte une nouvelle donne : le volume des résiliations de l’assurance emprunteur, autorisées depuis le 1er janvier 2018. Quelle sera l’évolution des taux d’intérêts en cas de fortes demandes de renégociation d’assurance de prêt ? Les banques compenseront-elles leur manque à gagner par une hausse de leur barème ? Ou au contraire choisiront-elles d’accorder des taux préférentiels pour fidéliser leurs clients ? Il est encore trop tôt pour se prononcer.