Acheter, oui mais pourquoi ?

En France et dans le monde, acquérir un bien immobilier ne procède pas uniquement d’un pur calcul financier d’après l’étude HSBC Beyond the Bricks – The Value of Home*. Les Français achètent aussi pour transmettre.

Difficile accession à la propriété

Aujourd’hui, 7 personnes sur 10 à travers le monde considèrent qu’elles ont dû ou devront travailler plus dur que leurs parents afin d’acquérir un bien immobilier. En France, c’est le cas d’une personne sur deux (58%). L’Asie est le continent où ce sentiment est le plus fort, et ce de manière significative : 95% des sondés à Taïwan l’évoquent pour 90% en Chine et 84 % en  Malaisie.

Les écarts sont également significatifs lorsqu’on s’intéresse aux différences générationnelles. Au niveau mondial, 80% des Millennials estiment devoir travailler plus dur que leurs parents afin de devenir propriétaires contre 55% des baby-boomers. La situation est sensiblement identique pour la France puisque ce sont 73% des Millennials qui expriment un ressenti comparable, contre 43% pour les baby-boomers. Paradoxalement cependant, une majorité de personnes déclare avoir le sentiment d’être plus riche que leurs parents au même âge, avec 62% de répondants au niveau mondial. Avec seulement 50% de répondants exprimant le même sentiment, la France se situe en queue de peloton, loin derrière la Chine (88%), Singapour (69%) et le Mexique (62%).

Mais la motivation est là

Pour les futurs acheteurs : le souhait d’investir et le désir de mettre fin au versement d’un loyer constituent des sources de motivation puissantes dans l’acte d’achat d’un bien immobilier.
Substituer le paiement d’un prêt immobilier au versement d’un loyer est une caractéristique française. Si cette raison est citée en moyenne par 28% des sondés dans le monde, les futurs propriétaires français sont 38% à l’invoquer. Cette proportion grimpe jusqu’à 44% pour les Millennials et 59% pour la génération X. Comparativement, c’est en Malaisie (10%), à Singapour (13%) et au Mexique (15%) que cette raison est la moins mise en avant.

Sans surprise, la seconde raison la plus fréquemment citée par les acheteurs potentiels réside dans la valorisation de l’acte d’investissement immobilier, cet argument étant avancé par 20% d’entre eux. La France se retrouve dans la moyenne avec 21% des futurs propriétaires justifiant leur projet d’achat par une volonté d’investissement dans l’immobilier. C’est toutefois au Mexique que cet argument se trouve le plus valorisé, les acheteurs potentiels étant 40% à l’évoquer.

Devenir propriétaire, une preuve de réussite

À l’échelle internationale, les propriétaires de biens immobiliers estiment que l’accession à la propriété est une preuve de réussite, tant individuellement (66%) que vis-à-vis de l’entourage (49%). En France, ces proportions chutent respectivement à 59% et 27% des propriétaires, contrairement à la Malaisie (79% et 67%). Presque deux tiers (61%) des propriétaires considèrent la capacité à transmettre le bien acquis comme une source de fierté. En France, cette proportion grimpe à 68%, faisant du pays l’un de ceux dans lesquels la symbolique de la transmission du bien immobilier revêt le plus d’importance.
 

*L’étude HSBC Beyond the Bricks – The Value of Home a interrogé plu de 10.000 personnes dans 10 pays: Australie, Canada, Chine, France, Malaisie, Mexique, Singapour, Taïwan, Royaume-Uni et États-Unis. L’enquête a été menée sur internet entre septembre et octobre 2017 auprès de propriétaires et propriétaires potentiels, âgés de 21 ans ou plus, à partir d’un échantillon représentatif de la population de chaque pays. 

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