970 000 logements anciens vendus en 2018

Pour la troisième année consécutive, l’immobilier ancien affiche une santé resplendissante ! Selon les dernières données annuelles publiées par les notaires et l’Insee, près d’un million de transactions immobilières ont été enregistrées en 2018, un nouveau record révélateur d’une une année exceptionnellement dynamique. Stimulés par le marché de l’Île-de-France, les prix ont poursuivi leur hausse (+3,2% sur un an). 

Le compte est vraiment bon : le nombre de transactions réalisées au cours de l’année 2018 est très exactement de 970 000. Cela représente pourtant à peine 2,7% de logements (sur un parc qui en compte 36,33 millions) qui ont changé de main. Il est néanmoins supérieur à celui observé un an plus tôt (968 000), soit une légère progression de 0,2%. Celle-ci peut paraître faible par rapport à 2017 mais ce chiffre marquait déjà un niveau sans précédent après déjà une année 2016 record dans un marché notamment gonflé par le très bas niveau des taux d’intérêt.

« Si l’on rapporte les transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, la proportion de ventes est équivalente en 2018 à celle du début des années 2000« , observe l’Insee. Sur un an, la hausse des prix dans l’ancien s’accentue légèrement : +3,2 %, après 2,9 %. Comme observé depuis fin 2016 et « même si l’écart se resserre, la hausse reste plus importante pour les appartements (+3,4 % en un an) que pour les maisons (+3,1 %)« , note l’Institut national de la statistique.

Dynamique  Île-de-France  

L’Insee pointe aussi le clivage persistant entre l’Île-de-France et le reste de la France même si ces géographies obéissent elles-mêmes à des réalités très contrastées. Dans Paris et sa région, les prix progressent de plus de 4% l’an dernier, tandis que dans le reste du pays, elle se limite à moins de 3%. Plus précisément,  » Paris continue de tirer vers le haut les prix des appartements, même si la hausse dans la capitale est un peu moins marquée à la fin 2018 que plus tôt dans l’année « , souligne la note.

Le prix au mètre carré, qui a atteint 9.570 euros au dernier trimestre, devrait encore grimper dans les mois qui viennent. A partir des avant-contrats signés, les notaires parisiens anticipent un prix du m² de 9.700 euros en avril prochain (soit une hausse qui sera alors de 7% sur un an). Les prix augmentent aussi en Île-de-France de 4,2% sur un an (+4,5% à 5.970 euros du m² pour les appartements, +3,5% pour les maisons à 311.800 euros le bien moyen).

Moindre hausse des prix de l’ancien en province

Sur un an, la hausse des prix en province est quasi inchangée, et reste moins importante qu’en Île-de-France : +2,8% entre le quatrième trimestre 2017 et le quatrième trimestre 2018 (après +2,7% et +2,3%). Contrairement à ce qui était observé fin 2017, la hausse annuelle est, fin 2018, plus importante pour les maisons (+3,0%) que pour les appartements (+2,4%).

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