2018, une nouvelle année record pour l’immobilier

Conséquence prévisible suite à la stabilité des taux d’intérêts à des niveaux très bas (1.43 % en moyenne hors assurance en septembre selon l’Observatoire du Crédit Logement), le marché de l’immobilier, notamment dans l’ancien, reste très dynamique en ce début d’automne.

Le volume de transactions reste, au plan national, sur une dynamique positive. Au troisième trimestre, le réseau d’agences immobilières Century 21 a vu le volume de ses ventes progresser de 1,3 % par rapport à 2017. Chez Guy Hoquet, qui a publié ses chiffres le 8 octobre (et appartient comme Century 21 France au géant immobilier Nexity), elles ont bondi de 5,8 %. De leur côté, les prix augmentent aussi de manière contenue (+2,6% dans l’ensemble pour se situer à 2539 € en moyenne le m² aujourd’hui) mais ils n’ont pas encore rattrapé les plus hauts niveaux de 2011 (2621 € le m² au 3ème trimestre 2011).

Des acheteurs toujours motivés

Les 30/40 ans se montrent les plus actifs et profitent des taux d’intérêt incroyablement bas pour acheter leur résidence principale. Leur proportion augmente de +7,4%, et ils représentent désormais 26,2% des acquéreurs. Au global, 46,1% des acheteurs en France ont moins de 40 ans. Malgré une hausse des prix, la surface moyenne des acquisitions ne se réduit guère (85,9 m² en moyenne contre 86,7 m² il y a un an), et le montant moyen d’une transaction s’établit désormais à 209 042 € (224 412 € pour le segment des maisons et 199 961 € pour les appartements).

La situation est saine et les délais de vente en sont un bon indicateur : ils raccourcissent d’une journée seulement et s’établissent aujourd’hui à 89 jours. Ceux qui ont déjà profité de la baisse des taux d’intérêt pour acheter leur résidence principale semblent se tourner désormais vers l’acquisition à titre de placement, pour se constituer un capital et sécuriser leur retraite. Une autre tranche d’âge progresse ainsi parmi les acquéreurs : les 40/50 ans. Investir entre 40 et 50 ans s’avère en effet un bon calcul qui pourrait permettre d’avoir remboursé intégralement son prêt à la retraite.

Hétérogénéité du territoire

Plus que jamais, les moyennes nationales cachent de fortes disparités entre les régions. Le marché est en peau de léopard. Une majorité de régions voient leur prix au m² grimper : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Bretagne, Grand-Est, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Quelques régions enregistrent à l’inverse une baisse du prix moyen au m² : Centre-Val-de-Loire, Hauts-de-France et Pays-de-la-Loire. (Source Century 21)

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