Rénovation : l’ancien sait faire aussi bien que le neuf

L’Association Qualitel publie, en partenariat avec Ipsos, la deuxième édition de son baromètre annuel consacré à la Qualité de vie à la maison. Elle a reconduit pour l’occasion son dispositif record (80 questions, 3 400 Français interrogés) en réalisant notamment un focus sur l’un des enjeux d’actualité du logement : la rénovation améliore-t-elle (vraiment) la qualité du logement ?
 

La première édition du Baromètre Qualitel avait révélé que les Français sont loin d’être égaux face à la qualité du logement. Un facteur pèse en cela plus que les autres : l’ancienneté du logement, un véritable « trou de qualité » existant pour les logements construits entre 1900 et 1980.
 

La rénovation est donc un enjeu sensible pour permettre aux occupants de logements anciens de s’approcher de la qualité de vie des logements récents. La première motivation des Français pour rénover est en effet le « confort » (48%), devant « l’économie de charges » (37%).

Idéalement, au moins 5 travaux…

Les travaux de rénovation majoritairement réalisés sont le remplacement du système de chauffage (45%), la réfection complète d’une pièce (45%), le remplacement d’au moins la moitié des fenêtres du logement (39%), la réfection de l’installation électrique (36 %) et l’isolation de la toiture / des combles (35%).
 

En 2017, le Baromètre Qualitel avait identifié 5 « plaies du logement » : consommation énergétique excessive, isolation acoustique déficiente, mauvaise isolation thermique, mauvaise aération / ventilation et qualité des matériaux de construction défectueuse. La rénovation, lorsqu’elle est pensée globalement (au moins 5 travaux), divise en moyenne par deux l’insatisfaction liée à ces 5 « plaies » pour les logements construits entre 1900 et 1980.

… pour sentir une réelle amélioration

La qualité perçue augmente significativement au-delà de cinq travaux effectués. Pour les logements construits entre 1900 et 1980, la note de satisfaction moyenne (« Qualiscore ») passe de 5,7 / 10 pour ceux n’ayant subi aucun travail de rénovation, à 7,0 / 10 pour ceux qui en ont subi au moins cinq. Ils font ainsi jeu égal avec les logements bâtis entre 1980 et 2007.
 

Cerise sur le gâteau : la rénovation fait baisser les dépenses liées au logement. 70% des personnes vivant dans un logement rénové (au moins 5 travaux) construits entre 1900 et 1980 se disent satisfaites « du niveau annuel des dépenses liées à (leur) logement » (hors loyer ou remboursement d’emprunt). 

Ils nous ont déjà fait confiance