2018, encore une belle année pour l’immobilier

Succédant à une année 2017 qui fut exceptionnelle par le nombre de transactions réalisées, 2018 s’impose comme une édition également extrêmement dynamique, de nombreux Français ont souhaité concrétiser leurs projets immobiliers, afin de limiter l’impact de la hausse des prix ainsi qu’une éventuelle hausse des taux d’intérêts.

Au sein du réseau Century 21, les ventes dans l’immobilier ancien ont continué de progresser en 2018 (+ 3,9% sur un an), portées par la faiblesse des taux d’intérêt. Pour l’enseigne d’agences immobilières qui le constate dans son bilan annuel, les Français ne s’y trompent pas et utilisent le crédit à plein régime : la part de l’emprunt souscrit pour un achat immobilier augmente encore (+1,6% sur un an pour représenter 78,4% du montant de l’acquisition) et la durée de crédit s’allonge également (+0,9% pour se situer à 20,5 ans en moyenne). Ce recours à l’emprunt est nécessaire dans un contexte où les prix continuent de croître pour la 3ème année consécutive.

Des prix en hausse

Le prix moyen au m² a ainsi augmenté de +1,7% entre 2017 et 2018 et atteint 2595€ le m². « Nous nous rapprochons sérieusement des plus hauts constatés en 2011 avec 2665€ le prix moyen au m²  » constate Laurent Vimont, président de Century 21. Conséquence logique de cette hausse : le montant moyen d’une transaction en France établit un nouveau record à 213 705€ (contre 208 759€ en 2017). Ces achats sont très majoritairement destinés à l’acquisition de la résidence principale (à 68,9%) ; le marché des résidences secondaires recule en 2018 de ‐5,9% pour ne représenter que 6,4% des transactions.

Le retour des investissements pour la location

Fait saillant en 2018, la part consacrée à l’investissement locatif est en très nette progression sur l’année (+24,7%) et représente 21,7% des achats effectués en 2018, niveau historiquement haut dans l’ancien. Dans un contexte d’incertitude économique, la pierre apparaît encore et toujours comme la valeur refuge par excellence. « L’investissement locatif en France, ça devient le lingot d’or, il n’y a plus que ça de sûr« , souligne Laurent Vimont, notant le faible rendement des produits financiers et le bas coût des emprunts. « Les taux de crédit sont actuellement inférieurs à l’inflation : on gagne de l’argent à emprunter ! Pour ceux qui le peuvent, pourquoi s’en priver ?« .

Si le marché bat à plein régime, il n’est pourtant pas en effervescence, comme le prouvent  les délais de vente restés stables en 2018 à des niveaux relativement hauts (91 jours). Enfin, c’est la première fois depuis 2011 que la surface d’une acquisition est en recul : elle perd ‐0,5m² en un an pour s’établir en moyenne à 85,7 m² tous types de biens confondus (113,5m² pour les maisons et 58,1m² pour les appartements). Pour acheter, les ménages consentent des efforts en sacrifiant un peu de superficie. Signe que le marché semble atteindre un plafond de verre ? Réponse en 2019.

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