2016, une année historique pour le crédit immobilier

Les acheteurs et investisseurs ne s’y sont pas trompés : il n’a jamais été aussi rentable, accessible et judicieux d’investir fortement dans l’immobilier en 2016.

Les années 2014 et 2015 avaient déjà été marquées par une forte activité sur le marché du financement immobilier. En 2016, la baisse régulière et continue des taux d’intérêts durant 12 mois a atteint des niveaux records : jusqu’à obtenir un taux fixe de 0.6% (hors assurance) sur 10 ans en décembre dernier (source acecredit.fr, courtier en crédit immobilier).

Des taux jamais vus !

Ces taux historiquement bas, jamais vu d’après tous les spécialistes financiers du crédit immobilier, ont permis à de nombreux futurs acquéreurs de réaliser leur projet et d’acheter plus grand à budget identique. Selon une récente étude du Crédit Foncier, le coût du crédit a été divisé par 2,5 en France entre 2008 et 2016. De quoi offrir aux acheteurs un gain de pouvoir d’achat de 29 % sur la période, compte tenu de la quasi stabilité des prix de l’immobilier.
 

Renégocier pour économiser

Sans oublier les propriétaires qui ont pu, tout au long de l’année écoulée, renégocier ou faire racheter leur ancien prêt pour bénéficier des taux d’intérêts extrêmement favorables afin d’alléger leurs mensualités ou diminuer la durée de leur emprunt et, le plus souvent, cumuler ces deux options. A eux seuls, les prêts renégociés ont représenté plus de 50% des nouveaux crédits immobiliers accordés.
 

Même tendance pour 2017 ?

Ce contexte ultra porteur jusqu’à la fin de l‘année, pourtant traditionnellement très calme, a généré un volume de prêt à l’habitat inégalé à ce jour. Sur les dix premiers mois de l’année, les banques ont déjà accordé 188,8 milliards d’euros de crédits immobiliers, soit 17 milliards d’euros de plus que sur la même période de 2015. Le montant final (en cours de calcul) devrait largement dépasser les 200 milliards d’euros.

Qu’en serait-il pour 2017 ? Les professionnels du crédit immobilier ont déjà noté une très légère augmentation des taux d’intérêts. Mais côté acheteurs, la demande reste toujours très soutenue. Une possible hausse – modérée – des prix de vente ne devrait pas fortement impacter la dynamique actuelle du marché de l’immobilier. 
 

Ils nous ont déjà fait confiance