Qui peut prétendre au PTZ 2018 ?

Au 1er janvier 2018, le prêt à taux zéro (PTZ) a été reconduit pour 4 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2021 mais voit ses conditions d’attribution nettement modifiées. Recentré sur certaines zones, devenant de fait plus restrictif, le dispositif prêt à taux zéro devrait selon toute probabilité concerner moins de prétendants à la propriété : 108.000 PTZ sont attendus en 2018 contre 111.000 en 2017 et 115.000 en 2016.

Un dispositif apprécié et utilisé

Le PZT ayant été fortement recalibré dans sa version 2018, un petit rappel du dispositif s’impose. Le prêt à taux zéro (PTZ) est un prêt aidé par l’État qui permet d’acheter ou de construire un logement si l’on n’a pas été propriétaire de sa résidence principale au cours des 2 dernières années et sous conditions de ressources. Le bien acquis doit absolument se situer en France métropolitaine ou dans les DOM. 

Le montant du PTZ dépend de la zone où est situé le logement (A-B1-B2-C). Il peut aller jusqu’à 40% de cout de l’opération pour un logement neuf (montant plafonné).Le prêt ne peut financer qu’une partie de l’achat ou de la construction, il faut obligatoirement compléter le plan de financement par un ou plusieurs prêts et éventuellement un apport personnel le cas échéant.

Ce qui change finalement

Le prêt à taux zéro (PTZ) dans sa nouvelle monture détaillée dans le journal officiel destiné aux ménages devenant propriétaires d’un logement neuf a été maintenu pour seulement deux ans (2018 et 2019) dans les zones rurales et les villes moyennes, les fameuses zones B2 et C dites détendues. Mais attention avec des conditions nettement plus restrictives : la quotité en zone B2 et C a été réduite de 40% à 20%. Par conséquent, pour les projets d’acquisition de biens en zones B2 et C, le montant du PTZ accordé sera lui réduit de moitié.

Les règles d’attribution concernant l’acquisition d’un logement neuf dans les zones les plus tendues en matière de logement (zones A et B1) dont les communes présentant un «déséquilibre important entre l’offre et la demande», ne changent pas. La proportion maximum du coût de l’opération couverte par le PTZ reste fixée à 40%. Selon une étude d’impact jointe en annexe au décret, le coût pour les finances publiques des PTZ octroyés en 2018 «ne devrait pas excéder 1,42 milliard d’euros», selon l’hypothèse de 108.000 prêts distribués.

Ils nous ont déjà fait confiance