Privilégier les villes à fort potentiel

Ce printemps est propice aux investissements immobiliers : les crédits immobiliers sont encore suffisamment bas pour être facilement accessibles, les prix de l’immobilier restent stables (sauf à Paris et Lyon où la hausse a repris), les acquéreurs souhaitent acheter vite. Oui mais où ? Quelles sont actuellement les villes à fort potentiel ?

Démographie, emloi et équipements publics

Un investissement immobilier s’envisage sur le long terme. Pour réaliser une bonne opération patrimoniale, il faut s’installer dans une perspective de 10 à 15 ans, ne serait ce que pour amoindrir les frais de notaire élevés. Il faut également et même surtout miser sur des villes qui voient leur population augmenter, leur niveau d’emploi s’accroitre et leurs infrastructures se développer.

 

Hier Bordeaux, aujourd’hui Toulouse

C’était hier l’exemple type de Bordeaux, où le chantier du tram entamé à l’aube des années 2000, la rénovation des quais et l’arrivée en juillet de cette année de la ligne à grande vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique se sont traduits par une augmentation des prix de l’ordre de 204 % en quinze ans, selon le site Meilleurs­Agents.com. Ou aujourd’hui celui de Toulouse, en pleine phase de développement, dopée par la mise en service d’une troisième ligne de métro à l’horizon 2024, la construction prochaine de l’Occitanie Tower (11.000 m² de bureaux, 2.000 m² de commerces…) et la perspective du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (3 heures de Paris en 2024).

Demain Rennes

Demain, un bel avenir semble promis à Rennes. Avec ses 2.500 euros le mètre carré en moyenne, Rennes, reliée à Paris d’ici peu en seulement 1 heure 27 minutes, figure parmi les grandes villes de province les plus abordables. Une occasion à saisir d’autant plus rapidement par les investisseurs que l’ouverture prochaine d’une deuxième ligne de métro, l’aménagement du quartier EuroRennes autour de la gare (dont 1.400 logements) et la croissance constante de la population, notamment étudiante (de 7.000 à 8.000 étudiants attendus en plus à l’horizon 2020), pourraient jouer en faveur d’une augmentation rapide des prix et donc des mensualités de remboursement.
 

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