Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Selon la CAPEB (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), les entreprises artisanales du bâtiment profitent de la reprise amorcée l’an dernier et qui se confirme en ce début d’année, avec une progression de 1,5% au premier trimestre 2017. C’est essentiellement le marché du neuf qui tire la croissance vers le haut (+2,5%). Le rêve français de « faire construire » sa maison est donc toujours bien d’actualité. Première étape décisive : le choix du terrain. Quels sont les points à valider ?
Charges foncières et servitudes
Le futur propriétaire constructeur doit demander à la mairie dont dépend le terrain convoité un certificat d’urbanisme (CU) afin d’obtenir toutes les informations sur les règles d’urbanisme, les éventuelles servitudes, le régime de taxes et participations applicable au terrain concerné, l’état des équipements publics existants ou prévus et l’existence éventuelle d’un droit de préemption. Le plan d’urbanisme (PLU) qui sert de base à tout permis de construire, doit également être impérativement consulté pour savoir ce qu’il est possible de faire et pour s’assurer de ce qui est prévu de construire autour de la parcelle choisie.
Le site ForumConstruire.com préconise également de prendre en compte l’ensemble des aspects financiers qui découleront de la localisation du terrain : montant de la taxe d’habitation, de la taxe foncière et de la taxe d’aménagement, prix et qualité de l’eau etc… Ce sont des charges financières annuelles récurrentes qui doivent être prises en compte dans le montage du dossier de crédit immobilier.
Caractéristiques propres au terrain
Le terrain en tant que tel doit être examiné objectivement en essayant de mettre de côté les raison d’un éventuel coup de coeur. Il est nécessaire de tenir compte de paramètres factuels comme l’orientation (de préférence sud-ouest), l’emplacement, l’attractivité du lieu (transports en commun, commerces, écoles) ou encore le raccordement aux réseaux d’énergie et de communication. Malgré des vues plus dégagées, les terrains en pente nécessitent des fondations plus encastrées avec un risque supérieur de fissures et un surcoût dans les travaux de terrassement.
Comme pour un achat dans l’ancien, il vaut mieux prendre le temps de visiter plusieurs fois la parcelle envisagée à des moments différents pour bien prendre la mesure de son futur environnement et voisinage potentiels.