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La progression de la part des propriétaires recouvre des « évolutions contrastées dans le temps » souligne l’Insee, qui distingue quatre périodes. « Après plusieurs décennies de progression continue, la part des propriétaires se stabilise à la fin des années 1980, pendant près de 10 ans, puis augmente à nouveau à la fin des années 1990. L’essor de la propriété se confirme ensuite dans les années 2000, jusqu’à la crise économique de 2008, qui marque le début d’une nouvelle stabilisation » détaille l’institut public de statistiques.
En augmentation dans toutes les régions
C’est en Bretagne que le taux de propriétaires est le plus élevé (66,3%) et en Normandie qu’il a le plus grimpé entre 1968 et 2014 (+18 points). « Les régions qui présentaient une part élevée en 1968, comme la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie) connaissent les plus faibles hausses, constate l’Insee. À l’inverse, l’essor est particulièrement marqué pour les régions où la part était initialement plus faible, comme en Normandie ou en Auvergne-Rhône-Alpes ». Quant à l’Ile-de-France, sa part de propriétaires reste la plus faible de l’ensemble des régions (47,4%), du fait sans doute de l’envolée des prix immobiliers depuis 50 ans.
Et chez les seniors
Cette augmentation plus marquée de la part de propriétaires chez les seniors est présente dans toutes les régions, mais elle est particulièrement prononcée en Île-de-France. Ainsi, ce sont les 50 ans, les 60 ans et plus (+18,8 points), les couples avec enfant(s) (+25,9 points) et les cadres (+22,9 points) qui ont connu la plus forte augmentation du taux de propriétaires. En revanche, parmi les ménages les plus jeunes (moins de 25 ans), moins installés dans la vie, la part des propriétaires est faible et relativement stable sur les cinquante dernières années (entre 6 % et 8 %).