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Malgré un bon deuxième trimestre 2019, les ventes de logements neufs marquent le pas, de même que les permis de construire. Entre mai et juillet, 115.500 nouveaux logements ont été autorisés, soit un déclin de 4,1% par rapport à la même période de 2018.
Baisse des ventes
Effectivement, sur un an glissant, elles chutent de près de 15% (14,8% par rapport à leur niveau du deuxième trimestre 2018). Un plongeon encore plus prononcé pour les maisons individuelles (-33,2%) que pour les appartements (-13,2%). « Ce phénomène a commencé début 2018, à la suite de la baisse des permis de construire », souligne le professionnel. Parallèlement, les réservations de logements neufs ont, elles aussi, continué à diminuer, avec un repli de 3,3% en glissement annuel, à 33.900 unités au deuxième trimestre 2019. Là encore, le recul est nettement plus marqué pour les maisons (-10,7%) que pour l’habitat collectif (-2,7%).
2020, une année décisive
Depuis plusieurs trimestres, les promoteurs font état de difficultés de plus en plus marquées à lancer leurs programmes, citant notamment l’approche des élections municipales de 2020 et des élus, timides voire réfractaires à l’idée d’octroyer des permis. Une forte hausse était attendue sur le marché des maisons du fait d’un double effet d’aubaine : la faiblesse persistante des taux de crédit immobilier, qui soutient la demande de logement et le maintien jusqu’en 2020 d’aides publiques comme le prêt à taux zéro, dans les zones détendues (petites ou moyennes villes ou zones rurales où la demande est plus faible que l’offre). « La suppression du PTZ dans les zones détendues est toujours en réflexion. Nous ne sommes fermés à aucune possibilité », explique-t-on du côté du ministère de la Cohésion des territoires.