Les jeunes quittent leurs parents à 21 ans

Profil de la demande locative

Foncia, n°1 en France de la location et de la gestion de copropriétés, décrypte, via aune enquête menée par l’institut BVA,  le parcours immobilier des Français au cours de trois grandes étapes de la vie. Les premiers résultats de cette « trilogie » sur « le cycle de vie immobilière des Français » concernent « Les jeunes et le départ du foyer parental » et bousculent les idées reçues.
 
Pour 57% des jeunes Français l’autonomie et la liberté est un idéal de vie en termes de logement. Cependant, 31% des 18-34 ans préfèreraient rester chez leurs parents pour le confort que cette situation apporte et 79% sont sédentaires et aspirent à s’installer dans un endroit définitivement. Tous peuvent prétendre au PTZ lors de leur premier achat immobilier.

Premier logement à 21 ans sur son lieu d’étude

L’âge où l’on quitte le nid familial, qui est également celui où débute la vie immobilière, reste constant au fil des années, en moyenne à 21 ans. Seules les raisons qui mènent au départ diffèrent. Si, dans l’ensemble pour les anciennes générations, le fait de vivre avec son conjoint était la première motivation pour s’installer, pour les générations actuelles, le départ du foyer parental est plus lié désormais à la nécessité de se rapprocher de son lieu d’études.

Les 18-24 ans sont ainsi nombreux à se mettre en quête d’un premier logement afin de poursuivre des études supérieures. Dans la majorité des cas étudiés, le logement est loué à un particulier, même si les agences immobilières (33 %) et résidences universitaires (12 %) prennent deux fois plus d’ampleur qu’il y a 40 ans.

Premier loyer entre 320 et 820 euros (à Paris)

Contrairement aux idées reçues, la première installation est jugée facile à 81%, en Ile-de-France comme en province, bien que cette opinion soit moins partagée par les jeunes que par leurs aînés. Le budget est par ailleurs conséquent puisque selon les villes de France, les 18-24 ans doivent débourser en moyenne entre 320 et 820 euros par mois pour se loger. Ils sont ainsi 54 % à occuper un emploi pour payer leur loyer, tandis qu’une part non négligeable d’entre eux bénéficie d’aides (APL, minima sociaux, etc.).
 

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