Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Dans un marché immobilier tendu, les prix attractifs des Vosges et de la Meuse suscitent l’intérêt des investisseurs et acheteurs de résidences secondaires.
Les prix attractifs en Lorraine
Le marché immobilier en Lorraine est particulièrement fluide dans les départements des Vosges et de la Meuse. À titre d’exemple, dans le secteur vosgien, un couple avec des revenus mensuels de 2 400 € peut acquérir un bien pour environ 170 000 €. « À Épinal comme à Remiremont, les grands appartements sans extérieur dans l’ancien ont du mal à trouver preneur. », affirme Jonathan Guyon, directeur de l’agence Century 21 Marion et Colin à Épinal. Et pour cause, après les périodes de confinement liées à la crise sanitaire, la demande explose pour les biens avec extérieur. Ainsi, à Épinal, un 3-pièces de 65 m2, au 1er étage et sans extérieur, s’est vendu à seulement 65 000 €, et une maison mitoyenne de 90 m2 nécessitant des travaux s’est conclue à 154 000 €, selon les données de l’agence.
Tout près d’Épinal, à Chantraine, des maisons rénovées s’affichent entre 250 000 € et 350 000 €. À Remiremont, une institution religieuse a été reconvertie en copropriété de 18 logements. Dans le neuf, il faut compter environ 2 250 €/m2.
Des chalets avec vue sur le lac de Gérardmer
En revanche, à Gérardmer, ville la plus chère des Vosges, les prix du mètre carré grimpent à 3 000 € environ. Dans le neuf, le seuil peut atteindre 4 000 €/m2. Une grande partie de cette ville est classée « site patrimonial remarquable » et attire de nombreux touristes en toutes saisons. Sur les hauteurs de Gérardmer, les chalets avec vue sur le lac Gérardmer et les sommets des Vosges se négocient à partir de 500 000 € et peuvent parfois dépasser le million d’euros. Un acquéreur sur quatre vient du Luxembourg et de Belgique.
Tendance à la hausse dans le département de la Meuse
Dans la Meuse, l’activité est particulièrement dynamique et poursuit sa tendance haussière du début de l’année dernière. En pleine campagne, des biens avec travaux qui étaient difficiles à vendre trouvent désormais preneur rapidement. « Dès qu’il est à son prix, un bien se vend dans les trois mois presque sans négociation », comme l’explique Anne-Lise Friedrich, de l’agence Friedrich immobilier à Bar-le-Duc. À Bar-le-Duc, un 100-m2 s’est vendu à 87 500 €, et une maison de 120 m2 à rénover est partie à 40 000 €. Les communes comme Spincourt, Étain, et Éton, situées à proximité du Luxembourg, bénéficient du plus fort pouvoir d’achat des travailleurs frontaliers : de 180 000 € à 210 000 €, soit 40 % de plus que les travailleurs locaux.
Pour un nouveau projet d’acquisition, le prêt relais constitue une solution intéressante pour éviter les problèmes de trésorerie. Ce prêt permet de financer un nouveau bien avant la vente de l’ancien. Dans le cas d’un investissement et si le bien convoité est neuf, des dispositifs de défiscalisation en immobilier comme la loi Pinel permettent de se constituer un patrimoine tout en réduisant ses impôts. À noter que la loi Pinel devrait être remplacée par le dispositif Super-Pinel qui encourage la construction de logements respectueux des normes de l’environnement et confortables tout en accordant un avantage fiscal.