Le retour des prêts sur 30 ans

La hausse des prix immobiliers grignote le pouvoir d’achat des Français, notamment celui des jeunes primo accédants. Et depuis le 1er janvier 2018, ces derniers ne bénéficient plus de conditions d’éligibilité au PTZ aussi favorables que celles des années précédentes. Heureusement, pour booster leur capacité d’achat, les futurs propriétaires peuvent encore compter sur des taux d’intérêts attractifs et le retour des prêts à 25 ans et même à 30 ans.

Ce printemps annonce également une bonne nouvelle pour les emprunteurs immobiliers : un crédit  sur plus de 30 ans, c’est à nouveau possible. Ces dernières années, la tendance était pourtant nettement en faveur des prêts à durées inférieures à 25 ans.

L’Observatoire du Crédit Logement de février dernier l’avait ainsi constaté dans la dernière publication de son Baromètre : en moyenne, sur le marché des crédits immobiliers aux particuliers, la durée d’emprunt s’établissait à 218 mois, soit 18 ans et 2 mois environ. Mais il constate également que, si la part des prêts de 20 à 25 ans tend à reculer légèrement, « La structure actuelle de la production [de crédits immobiliers] souligne tout de même la part importante des prêts les plus longs ».

Les prêts longue durée ne sont plus pénalisants

Grande nouveauté en 2018 : les taux sur ces durées longues sont en baisse, rendant à nouveau attractifs ces financements qui reviennent sur le marché. A titre d’exemple, le réseau national du courtier acecrédit.fr a ainsi négocié pour un excellent dossier un taux à 2.45 % (hors assurance).

L’allongement de la durée du prêt permet de façon mécanique d’accroître la capacité d’emprunt et/ou de faire baisser la mensualité d’un emprunteur. Contrairement à une idée reçue et pourtant largement répandue, emprunter plus longtemps aujourd’hui ne revient pas forcément plus cher. Un courtier en crédit immobilier pourra facilement calculer la durée optimale après étude du dossier de demande de prêt.

Soutenir les jeunes ménages

Jouer sur la durée permet aux banques de mettre en oeuvre leur stratégie commerciale : elles veulent reconquérir les jeunes acheteurs, leur cible privilégiée, dont la part a nettement reculé ces deux derniers mois. En proposant allongement des durées à des conditions attractives, elles offrent aux primo-accédants, généralement  des jeunes ménages de moins de 35 ans, la possibilité d’emprunter davantage. Elles touchent également certains actifs, propriétaires de leur logement principal qui souhaiteraient investir à nouveau mais sans être pénalisés par une mensualité trop lourde.

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