Le marché immobilier : les 5 raisons qui expliquent la reprise

La tendance à l’éclaircie du marché immobilier se confirme. Les taux d’intérêt continuent de baisser à un niveau qui n’avait jamais été atteint depuis l’après guerre.
Les banques, en quête de nouveaux clients en matière de crédits immobiliers, sont apparemment très ouvertes à la négociation.
Enfin, les composantes du plan de relance du logement annoncé par le gouvernement ont redonné aux acquéreurs potentiels comme aux investisseurs en logement locatif toutes les raisons de passer à l’acte…

En ce qui concerne la chute continue des taux. Les crédits à taux fixes s’établissent en moyenne à 2,60 % sur quinze ans, à 2,80 % sur vingt ans ou encore à 3,30 % sur vingt-cinq ans.

Selon la plupart des courtiers en crédits immobiliers, les taux devraient rester stables jusqu’au premier trimestre 2015.

Ce ne sont que des moyennes ! Certains emprunteurs peuvent négocier et obtenir des taux encore plus bas. Dans le cas où l’emprunteur est en mesure d’avoir un apport personnel suffisant, de ne pas dépasser les fameux 33% d’endettement et de bénéficier d’un CDI, des taux de l’ordre de 2,10 % sur quinze ans, 2,40 % sur 20 ans sont envisageables.

Selon l’indice Notaires-Insee du 11 septembre 2014, le recul des prix serait de – 1,2 % sur un an. Cette baisse favorise évidemment le retour des particuliers sur le marché immobilier.

« Ces dernières semaines, nous avons enregistré 20 % de demandes de simulations supplémentaires. Les primo-accédants et les investisseurs font leur grand retour sur le marché de l’immobilier» se félicite Joël Boumendil, PDG du courtier ACE.
Certains organismes de crédit recommencent même à financer des projets à 100 %. 

Selon l’Observatoire du financement CSA/Crédit Logement du 3 septembre, les emprunts sur vingt-cinq ans et plus sont passés de 16,1 à 17,5 % de la production de prêts à l’habitat entre juillet et août 2014.

La chute des taux conjuguée à la baisse des prix restimule le marché de l’ancien. « En un an, le volume annuel de transactions se redresse nettement, avec une progression de 9,2 % sur un an » indique le dernier indice Notaires-Insee.

Le neuf, quant à lui, fait grise mine… Mais ceci pourrait changer rapidement grâce aux mesures du plan de relance (optimisation du PTZ+, avantage fiscal Pinel notamment).

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