Ce mois d’octobre, le rose prend une signification particulière pour Ace Crédit qui s’engage activement dans la lutte contre le cancer du sein. En partenariat avec la […]
L’an dernier, la production de nouveaux crédits immobiliers pour les particuliers a donc atteint 203 milliards d’euros, selon les données publiées par la Banque de France. Sur un an, les crédits à l’habitat continuent de progresser vivement à 5,8%, alors que, paradoxalement, le nombre de prêts bancaires accordés est en recul de -3.8% par rapport à 2017.
Un marché tonique
Mais la remise en cause des soutiens publics (accession à la propriété et investissement locatif privé) et surtout la hausse continue des prix de vente en immobilier résidentiel qui, mécaniquement, augmente le montant des crédits nécessaires, ont également contribué à générer ce très fort niveau de production l’année dernière.
Conditions d’octroi des prêts très assouplies
Tout au long de l’année 2018, les établissements de crédit ont ainsi largement soutenu le marché des crédits immobiliers : les taux sont restés bas et la durée en moyenne des prêts accordés n’a jamais été aussi élevée. Selon les chiffres de l’observatoire Crédit Logement, elle a atteint 216 mois en moyenne en décembre, soit + 10 mois en un an seulement. Plus de 38% des prêts à l’accession ont une durée de 25 ans ou plus. Cette part des prêts à 25 ans et plus atteint même 48.9 % pour les emprunteurs de -35 ans. Toujours plus, les banques ont amplifié leur stratégie d’accompagnement des jeunes en primo accession notamment, en réduisant aussi leurs exigences en apport personnel.
Les rachats de crédit en nette diminution
Et pourtant, les banques ont cependant octroyé sensiblement moins de prêts en 2018 qu’en 2017 (273 milliards d’euros, record historique). « Ce repli s’explique par la forte diminution des flux de rachats et de renégociations », estime la Banque de France (35 milliards d’euros en 2018 après 113 milliards en 2017). La part des renégociations au sein de l’ensemble de la production de crédits à l’habitat a fondu à 14,6 % en décembre 2018. Ces dernières années, face à la baisse des taux, les ménages endettés avaient été très nombreux à négocier des conditions d’emprunt plus avantageuses. Au début de 2017, les renégociations avaient même atteint plus de 60 % des nouveaux crédits à l’habitat.