Investissement locatif : 3 choses à savoir sur le club deal

Investir grâce au club deal

Le crowdfunding immobilier connaît un réel engouement depuis quelques années, renouvelant la manière d’investir dans la pierre. Le club deal s’inscrit dans cette lignée en offrant la possibilité à un particulier de s’allier à d’autres investisseurs pour acquérir un ensemble immobilier qualitatif et rentable.

Des profils d’investisseurs bien définis

Autrefois réservée aux institutions, l’acquisition de biens immobiliers à forte valeur s’ouvre aux personnes physiques. Dans une moindre mesure toutefois, puisque le ticket d’entrée est souvent supérieur à 250 000€, selon le gestionnaire de patrimoine « Comment Bien Investir ? ». Ce sont donc les ménages aisés, les chefs d’entreprise ou encore les groupes familiaux qui sont les premiers concernés par ce mode d’investissement, qui se solde par un pacte d’actionnaires. Selon le projet immobilier visé, ce sont deux à plusieurs dizaines d’investisseurs qui pourront mettre en commun leur épargne ou les montants que chacun aura emprunté grâce à un crédit immobilier.

Le club deal permet d’acquérir un ensemble immobilier de qualité

Contrairement à d’autres achats immobiliers mutualisés (SCPI, OPCI, FCPR, etc.), le club deal donne à l’investisseur une visibilité complète sur ses actifs immobiliers. En effet, les fonds ne sont levés que lorsque le bien à acquérir est identifié, en fonction d’une stratégie et d’un business plan qui sont coconstruits par les actionnaires en présence. Des tables rondes permettent aux membres du club deal de décider en commun du type d’actifs à acheter, en fonction de différents objectifs, en matière de rémunération notamment.

Deux manières de se rémunérer pour les membres d’un club deal

Si c’est la perception durable d’un revenu mensuel qui est recherchée, les investisseurs du club deal pourront privilégier la mise en gérance d’un hôtel ou d’un restaurant, par exemple. Dans ce cas, il faudra prêter une attention particulière à la capacité pour l’un des actionnaires de devenir gérant du club-deal. À défaut, un prestataire pourra intervenir. Dans le cas où c’est la plus-value à la revente qui est recherchée, un immeuble d’habitation pourra faire l’objet d’une rénovation haut de gamme. Dans tous les cas, les actionnaires auront tendance à faire appel à l’effet de levier du crédit immobilier pour viser un bien à fort potentiel.

En somme, le club deal, s’il n’est pas encore accessible à tous les profils d’investisseurs, il tend à se démocratiser, notamment en raison de la crise sanitaire qui donne lieu à de nombreuses cessions d’actifs immobiliers avec des décotes pouvant aller jusqu’à -30%. Ajoutez à cela des taux de crédit immobilier au plus bas et vous obtenez un contexte propice à cette nouvelle forme d’investissement locatif !

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