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Même si le chiffre est en hausse de 3,4% sur douze mois, il est cependant en légère baisse de 1% par rapport à décembre 2017 qui affichait 960 000 ventes. Le niveau d’activité reste toutefois encore très élevé. Pour rappel, en cinq ans, le nombre de ventes dans l’ancien a bondi de 41%. En 2018, près de 2,6% des logements anciens devraient avoir changé de main sur l’année selon les prévisions de la Fnaim, contre seulement 2,1% en 2013.
Les ventes sont encore nombreuses…
Si l’on regarde par type de bien, elle a été plus sensible pour les appartements : avec + 6,2% en région parisienne (5 572 euros/m²) et +4,5% ailleurs (2 676 euros/m²). Pour les maisons, elle a respectivement été de +3,2% en région parisienne (3 222 euros/m²) et +3,7% en province (2 001 euros/m²).
Du côté des locataires, pas de mouvement haussier en vue : les loyers, pour leur part, sont restés stables, avec des hausses inférieures à 1% à Paris, Nantes et Toulouse, jusqu’à 2% à Lille, Lyon et Strasbourg, mais plus de 2% à Marseille, Rennes et Bordeaux, sachant que l’inflation s’est maintenue à 2% sur la période observée.
… et les prix continuent de grimper
Cependant, on constate toujours des disparités flagrantes entre les villes. Les plus fortes hausses de prix se trouvent dans les grandes métropoles régionales (Lyon, Nantes, Bordeaux), Paris étant un cas particulier, considéré comme hors norme. Ainsi à Bordeaux, les prix ont bondi de 9,1%, alors que la hausse à Marseille n’a été que de 1,8%. « On s’attend à un atterrissage des prix avec une hausse qui ne devrait plus atteindre que 2% sur un an en décembre », prévoit Jean-Marc Torrollion. Car le niveau faible des taux d’intérêts ne compense plus l’augmentation des prix, ce qui pénalise les acheteurs, et notamment les primo-accédants.