Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Alors que l’immobilier parisien marque le pas, le segment du luxe reste peu sensible à la pression inflationniste et à la remontée des taux. Mieux, elle affiche une croissance éclatante ! Retour sur un marché haut de gamme qui reste étanche à la crise.
La bonne santé de l’immobilier haut de gamme parisien
Si à Paris l’immobilier résidentiel classique fait grise mine, c’est loin d’être le cas du segment haut de gamme. À l’inverse, dans la capitale, le secteur de l’immobilier de prestige arbore une mine radieuse. La preuve avec les chiffres du dernier bilan communiqué en février 2023 par le réseau de luxe Junot qui compte 17 agences. Comme l’indique Sébastien Kuperfis, président du réseau Junot, les chiffres de l’immobilier haut de gamme parisien sont excellents avec un prix moyen qui atteint 15 400 euros le m² (+ 6,7 % en un an).
De plus, les délais de vente stagnent depuis 2021 à 2,4 mois entre la rentrée du mandat et la réception d’une offre acceptée. Un indicateur supplémentaire de la bonne santé des biens de prestige. Même constat en ce qui concerne le micromarché de l’ultra-luxe puisque le chiffre d’affaires a été multiplié par quatre sur le réseau Junot. Sur ce segment de niche, les acheteurs de biens de prestige de 4 millions et plus ont dépensé en moyenne 6 980 000 euros (24 900 euros au m²).
L’Ouest parisien a la cote
L’année 2022 signe le retour en force des quartiers bourgeois autrefois boudés de l’Ouest parisien, souligne le réseau Junot. Il s’agit notamment du quartier central du Marais et du 16e arrondissement. Dans les arrondissements prisés du 8e, 16e et 17e, les prix sont en hausse de 14,3 % sur un an, à fin décembre 2022. Désormais, indique Sébastien Kuperfis, le 9e, 17e et 16e arrondissement sont à des prix quasi identiques. Ce rééquilibrage s’explique notamment par les effets de la pandémie. Selon le président du réseau Junot, les clients CSP + déçus par l’école publique se sont tournés vers des quartiers qui disposaient d’écoles privées réputées.
À noter également que les envies de lumière, d’extérieur et d’espace qui ont suivi la période Covid ont largement profité à l’Ouest, le 16e et la rive gauche. En effet, ces quartiers présentent davantage de biens de qualité avec des balcons, terrasses ou jardins en plus d’être situés près de parcs et d’écoles réputées. Pour un bien avec un extérieur, « l’impact est colossal », précise Sébastien Kuperfis, tant sur le prix que sur la rapidité de la vente. Selon le réseau Junot, un bien parisien doté d’un extérieur se vend en moyenne à 20 800 euros le m² en 2022, contre 14 940 euros sans (soit une surcote de + 46,1 %).
Le retour des clients étrangers
Le marché du luxe et de l’ultra-luxe s’affranchit de la tendance baissière. Les acquéreurs français ou étrangers disposent d’importants budgets. Un temps absents du marché immobilier de prestige français du fait de la crise sanitaire, les riches acheteurs étrangers sont de retour sur le marché parisien. En témoigne la part des acheteurs étrangers dans le chiffre d’affaires de Junot qui a bondi de 65 % en 2022.
Comme l’indique Sébastien Kuperfis, la capitale parisienne séduit, car elle offre une architecture, un patrimoine et une vie culturelle exceptionnelle.