Immobilier ancien : prix et ventes toujours en hausse

Les villes recherchées par les investisseurs étrangers en 2021

Selon l’indice Notaires Insee, il n’y a jamais eu autant de transactions dans l’ancien. Et les prix ont encore continué à augmenter au troisième trimestre 2019.

Poursuite de l’envol des prix dans l’ancien

Durant cette période, les prix de l’ancien, en hausse régulière depuis plusieurs années, ont augmenté de 3,2% par rapport à un an plus tôt, selon l’indice établi de concert par les notaires et l’institut de statistiques. Le marché s’oriente ainsi vers une nouvelle année de hausse des prix, qui ont déjà progressé les trois ans précédents. « L’immobilier reste une valeur refuge quand on a climat social et économique qui ne semble pas trop rassurer les Français », ajoute Me Elodie Frémont, notaire à Paris dans Le Figaro. Sur le marché de l’ancien, les appartements continuent de tirer les prix vers le haut : +4% entre l’été 2018 et l’été 2019, contre +2,5% pour les maisons.

Même tendance constatée par le baromètre LPI-SeLoger qui estime la hausse du prix de l’immobilier ancien à 4,5 % sur l’année, avec un prix moyen de 3 472 €/m². Quant aux prix des maisons et des appartements, ils enregistrent respectivement 5,4 % et 3,9 % de hausse annuelle. « Une augmentation aussi rapide du prix des maisons ne s’était d’ailleurs pas observée depuis 2011 » précise Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. Cette envolée des prix et des ventes s’explique notamment par les taux bas (à 1,12% en moyenne en novembre toutes durées confondues, selon l’observatoire Crédit Logement/CSA) et une demande des ménages toujours très élevée.

L’année des records immobiliers

Au troisième trimestre 2019, le volume annuel de transactions reste à un niveau élevé : en septembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois atteint le chiffre inédit de 1 059 000. Il y a un an à la même époque, 959.000 transactions dans l’ancien sur douze mois avaient été enregistrées. Les ventes ont donc progressé de 10,4% sur un an. Tout indique que l’année 2019 va rentrer dans les annales de l’immobilier tant les ventes de logements auront été nombreuses. Et cela, même si, comme le constate Michel Mouillart, « après des mois d’été durant lesquels les ventes dans l’ancien ont progressé à un rythme soutenu, avec une augmentation à deux chiffres de juin à septembre, la demande s’essouffle », l’activité étant traditionnellement moins dynamique au quatrième trimestre.

Ils nous ont déjà fait confiance