Futurs propriétaires, attention aux frais à venir

Accéder à la propriété : se constituer un patrimoine pour les uns, se sentir vraiment chez soi pour d’autres. Les taux d’intérêt extrêmement faibles des crédits immobiliers actuels aidant, de nombreux Français franchissent le pas en achetant leur résidence principale. Très vite, la question de la bonne évaluation du coût global de l’acquisition se révèle cruciale car au remboursement de l’emprunt vonts’ajouter d’autres postes de dépenses récurrents ou non. Avant de se lancer dans un projet d’achat immobilier, il faut donc bien prendre en compte tous ces frais, dont l’impact n’a rien de négligeable.

Frais d’acquisition : honoraires et taxes

Outre le vendeur, l’acheteur va aussi rémunérer certains prestataires et régler des impôts. En premier lieu, l’agence immobilière dont les frais s’élèvent en moyenne à 4,87% du prix du bien immobilier, (avec une fourchette entre 3 % et 7 % en fonction de la taille du logement). Ils sont censés être maintenant inclus dans le prix affiché des annonces.

Ensuite, les frais improprement appelés « de notaire » représentent environ 7% du prix d’achat. Ils se décomposent en honoraires pour le notaire et, pour la plus grande part, en droits de mutation (taxes et autres droits) qui reviennent au Trésor public, donc à l’Etat. En cas de revente, il faudra souvent attendre un bon nombre d’années pour espérer amortir l’ensemble des frais d’acquisition, surtout si le bien est situé dans une petite ville peu dynamique, où les prix de l’immobilier se valorisent peu.

Ces frais sont néanmoins souvent déjà anticipés par les banquiers dans le plan de financent et intégrés de fait dans le coût du crédit. Une fois la remise des clés faite, il reste encore à prévoir un budget déménagement et d’aménagement du logement.

Ne pas sous-estimer les frais d’entretien

Ces dépenses n’ont lieu qu’une fois, lors de l’achat. La détention proprement dite amène elle aussi son lot de charges annuelles ou mensuelles. Il faut ainsi s’acquitter de la taxe foncière, régler les frais d’entretien du logement (chauffage, assurance, alarme, téléphone, gaz, électricité, jardin) et de la copropriété le cas échéant (honoraires du syndic, nettoyage des parties communes, gardiennage, ascenseur…).

Ces derniers varient fortement d’une copropriété à l’autre, ou d’une ville à l’autre. Par exemple, un ménage en paie en moyenne 1.992 euros par an à Paris, 1.800 euros à Nice, 1.552 euros à Lyon et 1.058 euros à Bordeaux, selon une étude de MeilleureCopro. Pour ne pas être pris au dépourvu, il est indispensable de vérifier, avant toute signature de compromis de vente, les charges, les travaux programmés et la trésorerie, indiqués dans les comptes-rendus des assemblées générales de la future copropriété.

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