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Homepilot (plateforme de gestion locative pour les particuliers propriétaires) a réalisé une étude concernant les honoraires d’agence sur un échantillon de 253 agences parisiennes de réseau (103) et indépendantes (150). Les résultats révèlent que les différences d’honoraires entre les agences peuvent se révéler très importantes, allant de 3 à 8 %.
Concrètement, cela signifie que, pour un appartement parisien vendu 450 000 €, les honoraires de vente s’élèvent en moyenne à 24 390 €, soit 5,42% du prix de vente. Le coût maximum relevé parmi toutes les agences immobilières de l’étude se situe à 36 000 € (soit 8% du prix de vente) et le coût minimum à 13 500 € (3%) à services équivalents. Comment expliquer ces écarts ?
Cela parait comme une évidence mais il faut au préalable déjà rappeler que les agences n’appliquent pas de façon mécanique le même taux à tous ses biens à la vente. Le pourcentage d’honoraires est (heureusement) inversement proportionnel à la valeur du bien. Exemple : 2 % pour des biens au-dessus de 1 million d’euros et 6 % pour des biens inférieurs à 200 000 € (chambres de bonne, studio, garage).
La qualité des prestations fait la différence
En fait, il semblerait plutôt que l’appartenance à un réseau soit valorisée dans les honoraires : les agences membres d’une ensigne seraient en moyenne 3 156 € plus chères que les agences indépendantes, selon l’étude. La qualité de service rendu justifie bien souvent cette différence.
« En effet, dans le cadre d’un mandat exclusif, l’agence est en mesure de proposer une mise en avant du bien plus importante, un reportage photo voire vidéo par un professionnel, un rapport de visite à chaque rendez-vous… » souligne Sébastien de Lafond, président de la plateforme MeilleursAgents.com. Même discours pour Fabrice Abraham, président de Guy Hoquet, « une agence qui engage des prestations importantes et rémunère des prestataires extérieurs pour réaliser les diagnostics, mettre en valeur le bien (reportage photo, vidéo, moyens de promotion), ne peut pas pratiquer des honoraires de 3 % ». (source Les Echos)
Impact faible de l’arrondissement
Plus étonnant, l’étude montre aussi que les disparités de frais de transaction entre les arrondissements parisiens restent faibles. L’arrondissement avec les coûts les moins élevés est le 12ème, avec un coût moyen de 21 845 €. L’arrondissement avec les coûts les plus élevés est le 3ème, avec un coût moyen de 27 188 €. De plus, au sein d’un même arrondissement et d’un même quartier, on observe d’importants écarts entre les agences : dans le 4ème arrondissement, la différence de coût entre l’agence immobilière la moins chère et la plus chère atteint 22 500 €, soit 5% du prix du bien. Une raison suffisante pour faire jouer la concurrence, à qualité équivalente de prestations.