Etes-vous un (futur) investisseur locatif ?

D’année en année, l’amour des Français pour la pierre ne se dément pas. L’immobilier est et reste toujours une valeur refuge largement privilégiée. Une étude réalisée par le Crédit Foncier intitulée «Qui est l’investisseur locatif en 2017 ?» l’a encore confirmé en juillet dernier : près de 70 % des personnes interrogées choisiraient en effet l’immobilier si elles disposaient d’une somme d’argent à investir.

L’intérêt des investisseurs se porte, particulièrement, sur le marché locatif qui connaît une forte dynamique depuis trois ans. En France, les particuliers jouent un rôle majeur dans le parc locatif privé car ils représentent l’essentiel des bailleurs. Qui sont ces investisseurs et qu’attendent-ils de leur placement ?

Aisé, 45 ans en couple, peu d’apport

L’étude dresse de façon détaillée le portrait sociologique de l’investisseur locatif : âgé en moyenne de 45 ans, il vit en couple et dispose d’un niveau de vie aisé avec un revenu moyen annuel de 70 300 euros. «Plus des trois quarts (79%) des investisseurs locatifs ont un revenu mensuel supérieur à 4000 euros», indique le Crédit Foncier. Pour autant, les deux tiers d’entre eux n’ont qu’un seul logement mis en location. Tous néanmoins privilégient en très grande majorité (92 %) les appartements, contre 8% seulement les maisons.

En moyenne, la surface d’un bien acquis au titre de l’investissement locatif est de 45 m², ce qui correspond généralement à un 2 pièces. Le coût médian de ce bien immobilier destiné à la location s’élève à 168.000 euros au 1er semestre 2017. Son financement s’effectue avec peu ou pas d’apport sur une durée moyenne de 20 ans et 5 mois. Depuis plusieurs années, les investisseurs se tournent majoritairement vers les petites surfaces (2 pièces ou studios) qui représentent six biens immobiliers sur dix acquis pour être mis en location.

Dans le neuf et l’ancien, pas pour les mêmes raisons

Les motivations des investisseurs diffèrent néanmoins selon le profil du bien acheté.
Dans l’immobilier neuf, la première motivation est définitivement fiscale pour 65% des répondants. Les conditions favorables du dispositif d’investissement Pinel ont largement incité les investisseurs à franchir le pas. Viennent en deuxième et troisième position la constitution d’un patrimoine (44% des sondés) et la possibilité d’un revenu complémentaire à la retraite (37%).
Au contraire, dans l’ancien, le désir de se constituer un patrimoine (61 %), le souhait de disposer d’un revenu complémentaire à la retraite (56 %) raflent tous les suffrages.

Surtout dans les régions au Sud et en IDF

Quatre régions concentrent 63 % de l’investissement locatif : Occitanie avec 26%, Nouvelle-Aquitaine 15%, PACA 12% et Auvergne-Rhône-Alpes 10 %. L’Ile-de-France à elle seule peut se prévaloir de près d’une opération d’investissement locatif sur cinq (19 %).

Et pour finir sur une note ultra positive, signalons que  la quasi-totalité des investisseurs sont satisfaits de leur investissement : 36 % indiquent qu’ils sont très satisfaits, 58 % qu’ils sont assez satisfaits, soit un total de 94 % de très ou assez satisfaits. Qu’en sera-t-il pour vous ?

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